La critique du prêt à intérêt à travers l'histoire du droit musulman. [Thèse].
Contenu
Titre
La critique du prêt à intérêt à travers l'histoire du droit musulman. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Aix-Marseille, 2021].
Résumé de la thèse :
Le droit musulman, comme les autres systèmes juridiques, pose des prohibitions et des commandements. La prohibition de l’intérêt est absolue en droit musulman. La pensée économique musulmane n’opère aucune distinction entre le terme intérêt et celui de l’usure. Elle considère comme usure tout intérêt aussi faible soit-il. Cette thèse cherche à comprendre d’une part la notion de "riba" et les fondements de cette interdiction érigée en principe général qui conduiront systématiquement à se poser la question de savoir si une transaction est « ribawi » ou non ; d’autre part, l’alternative à ce principe par le développement de la finance islamique. Bien que l’Islam ne soit pas la seule religion à interdire la pratique de l’intérêt et le prêt à intérêt lui-même, elle est aujourd’hui la seule à avoir respecté ce principe malgré la réaction de certains musulmans voulant assouplir la jurisprudence musulmane par l’usage de divers expédients juridiques. La condamnation unanime de l’intérêt vise à garantir une justice sociale basée sur des relations commerciales ou financières guidées par des principes de solidarité d’égalité et de justice et des règles participatives. Bien que la finance islamique dispose de principes spécifiques, son opposition à la finance conventionnelle est fortement nuancée dans la pratique.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Aix-Marseille, 2021].
Résumé de la thèse :
Le droit musulman, comme les autres systèmes juridiques, pose des prohibitions et des commandements. La prohibition de l’intérêt est absolue en droit musulman. La pensée économique musulmane n’opère aucune distinction entre le terme intérêt et celui de l’usure. Elle considère comme usure tout intérêt aussi faible soit-il. Cette thèse cherche à comprendre d’une part la notion de "riba" et les fondements de cette interdiction érigée en principe général qui conduiront systématiquement à se poser la question de savoir si une transaction est « ribawi » ou non ; d’autre part, l’alternative à ce principe par le développement de la finance islamique. Bien que l’Islam ne soit pas la seule religion à interdire la pratique de l’intérêt et le prêt à intérêt lui-même, elle est aujourd’hui la seule à avoir respecté ce principe malgré la réaction de certains musulmans voulant assouplir la jurisprudence musulmane par l’usage de divers expédients juridiques. La condamnation unanime de l’intérêt vise à garantir une justice sociale basée sur des relations commerciales ou financières guidées par des principes de solidarité d’égalité et de justice et des règles participatives. Bien que la finance islamique dispose de principes spécifiques, son opposition à la finance conventionnelle est fortement nuancée dans la pratique.
Auteur
FILALI, Nabil
Année
2021
Type
Thèse
Mot-clé
Droit musulman
Prêt à intérêt
Prohibition
Usure - Usuriers
Prêt à intérêt
Prohibition
Usure - Usuriers