René Rémond, Nanterre et l'Université : les enfantements de 68 (1968-1976). [Thèse].
Contenu
Titre
René Rémond, Nanterre et l'Université : les enfantements de 68 (1968-1976). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris I, 2011].
Résumé de la thèse :
En suivant le fil de l'itinéraire de l'historien René Rémond qui, pendant les années 1968-1976, s'inscrit principalement à la faculté puis à l'université de Nanterre, ce travail cherche à explorer un domaine encore peu connu des historiens : la mutation de l'enseignement supérieur français suite à Mai 68. L'hypothèse explorée est la suivante : la contestation étudiante et sociale du printemps 1968 provoque, pour René Rémond comme pour l'Université, de multiples « enfantements ». Alors qu'il s'était jusqu'à présent investi dans l'enseignement, la recherche et le militantisme catholique, l'auteur de <i>La Droite en France</i> devient au cours de cette période un responsable universitaire de premier plan (président de l'université Paris X-Nanterre, premier vice-président de la Conférence des présidents d'université). Quant à l'Université, elle est radicalement transformée. Dans la dynamique de la loi d'orientation préparée par Edgar Faure et adoptée par le Parlement le 12 novembre 1968, les structures institutionnelles, les filières de formation et les rapports entre les établissements et l'autorité centrale évoluent en profondeur. 1976 marque à la fois la fin du mandat de René Rémond à la tête de l'université Paris -Nanterre et l'arrivée d'Alice Saunier-Seïté au secrétariat d'État aux Universités. Cette dernière rompt avec la politique réformatrice de ses prédécesseurs et ferme la parenthèse libérale qui s'était ouverte en 1968.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris I, 2011].
Résumé de la thèse :
En suivant le fil de l'itinéraire de l'historien René Rémond qui, pendant les années 1968-1976, s'inscrit principalement à la faculté puis à l'université de Nanterre, ce travail cherche à explorer un domaine encore peu connu des historiens : la mutation de l'enseignement supérieur français suite à Mai 68. L'hypothèse explorée est la suivante : la contestation étudiante et sociale du printemps 1968 provoque, pour René Rémond comme pour l'Université, de multiples « enfantements ». Alors qu'il s'était jusqu'à présent investi dans l'enseignement, la recherche et le militantisme catholique, l'auteur de <i>La Droite en France</i> devient au cours de cette période un responsable universitaire de premier plan (président de l'université Paris X-Nanterre, premier vice-président de la Conférence des présidents d'université). Quant à l'Université, elle est radicalement transformée. Dans la dynamique de la loi d'orientation préparée par Edgar Faure et adoptée par le Parlement le 12 novembre 1968, les structures institutionnelles, les filières de formation et les rapports entre les établissements et l'autorité centrale évoluent en profondeur. 1976 marque à la fois la fin du mandat de René Rémond à la tête de l'université Paris -Nanterre et l'arrivée d'Alice Saunier-Seïté au secrétariat d'État aux Universités. Cette dernière rompt avec la politique réformatrice de ses prédécesseurs et ferme la parenthèse libérale qui s'était ouverte en 1968.
Auteur
MERCIER, Charles
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
René Rémond (1918-2007)
Université Paris-Nanterre (Paris X)
Présidents d'Universités
Recteurs d'universités
Mai 1968
Biographies
Université Paris-Nanterre (Paris X)
Présidents d'Universités
Recteurs d'universités
Mai 1968
Biographies