Une Internationale blanche : les légitimistes français au secours des carlistes (1868-1883). [Thèse].
Contenu
Titre
Une Internationale blanche : les légitimistes français au secours des carlistes (1868-1883). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2015].
Résumé de la thèse :
Cette thèse analyse les relations établies entre carlistes espagnols et légitimistes français autour des années 1870, lorsque la Révolution de Septembre en Espagne offre aux carlistes une occasion de reprendre le pouvoir, notamment par les armes lors de la Seconde guerre carliste (1872-1876). Les légitimistes français se passionnent, pour ce combat contre-révolutionnaire au-delà des Pyrénées. Les premières années suivant la Gloriosia sont des années de bouillonnement politique au cours desquelles se forgent un espace commun du politique, appuyé sur des héritages anciens, et des amitiés nouvelles permises par l’exil de nombreux responsables carlistes et pas les perspectives politiques nouvelles. Avec l’éclatement de la guerre dans le nord de l’Espagne, des solidarités de toutes sortes se mettent en place qui vont de la propagande à l’accueil des réfugiés, en passant par l’envoi d’argent, la contrebande ou le volontariat armé. Ces solidarités – qui se construisent dans la clandestinité et font face à la répression des États français et espagnol – rassemblent des individus et des groupes aux parcours variés et aux motivations multiples. L’Internationale blanche ainsi formée repose sur une structuration extrêmement souple aux multiples réseaux qui lui permettent de fonctionner et pallie l’absence d’une organisation centralisée. Après la guerre, cette Internationale blanche ne disparait que progressivement, à mesure que les légitimistes français et espagnols se voient de plus en plus marginalisés sur leurs scènes nationales respectives
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2015].
Résumé de la thèse :
Cette thèse analyse les relations établies entre carlistes espagnols et légitimistes français autour des années 1870, lorsque la Révolution de Septembre en Espagne offre aux carlistes une occasion de reprendre le pouvoir, notamment par les armes lors de la Seconde guerre carliste (1872-1876). Les légitimistes français se passionnent, pour ce combat contre-révolutionnaire au-delà des Pyrénées. Les premières années suivant la Gloriosia sont des années de bouillonnement politique au cours desquelles se forgent un espace commun du politique, appuyé sur des héritages anciens, et des amitiés nouvelles permises par l’exil de nombreux responsables carlistes et pas les perspectives politiques nouvelles. Avec l’éclatement de la guerre dans le nord de l’Espagne, des solidarités de toutes sortes se mettent en place qui vont de la propagande à l’accueil des réfugiés, en passant par l’envoi d’argent, la contrebande ou le volontariat armé. Ces solidarités – qui se construisent dans la clandestinité et font face à la répression des États français et espagnol – rassemblent des individus et des groupes aux parcours variés et aux motivations multiples. L’Internationale blanche ainsi formée repose sur une structuration extrêmement souple aux multiples réseaux qui lui permettent de fonctionner et pallie l’absence d’une organisation centralisée. Après la guerre, cette Internationale blanche ne disparait que progressivement, à mesure que les légitimistes français et espagnols se voient de plus en plus marginalisés sur leurs scènes nationales respectives
Auteur
DUPONT, Alexandre
Année
2015
Type
Thèse
Mot-clé
Contre-révolution
Internationale politique
Pratiques politiques
Légitimisme - Légitimistes
Carlistes
Espagne
XIXe
Internationale politique
Pratiques politiques
Légitimisme - Légitimistes
Carlistes
Espagne
XIXe