Le rétablissement de la légalité policière après la Seconde Guerre mondiale : les Gendarmeries belge, française et la Koniklijke Marechaussée néerlandaise. [Thèse].
Contenu
Titre
Le rétablissement de la légalité policière après la Seconde Guerre mondiale : les Gendarmeries belge,
française et la Koniklijke Marechaussée néerlandaise. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris IV, 2009].
Résumé de la thèse :
À la croisée de l’histoire des institutions de régulation sociale, de l’histoire des occupations militaires, de la répression des collaborations durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, cette thèse confronte la situation des gendarmeries belge, française et de la Koninklijke Maréchaussée néerlandaise après la Seconde Guerre mondiale, lors des multiples dynamiques constitutives du rétablissement de la légalité policière de ces institutions. Réalité multiforme, celui-ci se définit comme l’ensemble des processus qui permettent de doter l’arme des capacités humaines, matérielles et morales pour remplir les missions qui sont les leurs dans les sociétés libérées. Dans une analyse des
continuités et ruptures qui parcourent les gendarmeries entre les années 1930 et 1950, nous abordons leurs évolutions structurelles, humaines et celles de l’identité professionnelle de ces forces. Notamment, nous analysons le déroulement des procédures épuratoires (extra-légale, administrative et judiciaire) qui les traversent à l’issue de leur service en territoires occupés. Au final, il ressort que si les armes évoluent en termes humains, structurels et de missions, au regard de l’évolution des sociétés européennes, les valeurs professionnelles qui les fondent restent identiques. Elles correspondent à la logique du service de la chose publique et des autorités politiques, par rapport aux nécessités des processus de régulation sociale.
française et la Koniklijke Marechaussée néerlandaise. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris IV, 2009].
Résumé de la thèse :
À la croisée de l’histoire des institutions de régulation sociale, de l’histoire des occupations militaires, de la répression des collaborations durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, cette thèse confronte la situation des gendarmeries belge, française et de la Koninklijke Maréchaussée néerlandaise après la Seconde Guerre mondiale, lors des multiples dynamiques constitutives du rétablissement de la légalité policière de ces institutions. Réalité multiforme, celui-ci se définit comme l’ensemble des processus qui permettent de doter l’arme des capacités humaines, matérielles et morales pour remplir les missions qui sont les leurs dans les sociétés libérées. Dans une analyse des
continuités et ruptures qui parcourent les gendarmeries entre les années 1930 et 1950, nous abordons leurs évolutions structurelles, humaines et celles de l’identité professionnelle de ces forces. Notamment, nous analysons le déroulement des procédures épuratoires (extra-légale, administrative et judiciaire) qui les traversent à l’issue de leur service en territoires occupés. Au final, il ressort que si les armes évoluent en termes humains, structurels et de missions, au regard de l’évolution des sociétés européennes, les valeurs professionnelles qui les fondent restent identiques. Elles correspondent à la logique du service de la chose publique et des autorités politiques, par rapport aux nécessités des processus de régulation sociale.
Auteur
CAMPION, Jonas
Année
2009
Type
Thèse
Mot-clé
Gendarmerie
Belgique
Hollande - Pays-Bas
Seconde guerre mondiale
XXe
Belgique
Hollande - Pays-Bas
Seconde guerre mondiale
XXe