Le thermalisme dans le grand Sud-Est de la France.
Contenu
Titre
Le thermalisme dans le grand Sud-Est de la France.
Résumé de l'ouvrage :
"Aller aux eaux" est une pratique immémoriale. Partout des vestiges d'installation montrent une utilisation d'eaux minérales par les Romains. Pas de continuité dans leur utilisation, mais une grande mutation aux XVIIIe et XIXe siècles: l'invention, à Bath, de la saison thermale aristocratique qui se diffuse sur le Continent : Spa -le nom de référence. Aix-en-Savoie promue première station thermale française au XIXe. Autre changement : la médecine populaire est récupérée par la Médecine ; l'Académie régente ; les eaux dans le Sud-Est comme ailleurs sont contrôlées par des médecins-inspecteurs, le Progrès et l'Hygiène au XIXe siècle exige un bon usage des eaux, la mode propose aux plus riches le séjour dans les stations dites mondaines. Les discours se succèdent, les mœurs évoluant vers 1950, la nomenclature de la Sécurité sociale s'impose - vers 2000, il est de bon ton de parler de renouveau du thermalisme, de remise en forme. Les curistes continuent de s'autoprescrire des cures ; le tourisme et la villégiature ont une large part dans leurs motivations. Les responsables locaux mais aussi les historiens savent la place du thermalisme dans l'économie et l'animation culturelle de leur région... Evian et Aix-les-Bains sont au cœur de la vie de la Savoie, Vals fut à l'origine du tourisme en Vivarais, Digne-les-Bains doit à ses sources d'avoir beaucoup plus de renom que Mende ! Orezza qui a toujours des eaux mais plus de curistes colle à l'histoire corse. Au-delà de tous les aspects anecdotiques, ce livre montre que les villes d'eaux et leurs plaisirs, les pratiques thermales relèvent de l'histoire socioculturelle et donc de l'histoire générale.
Résumé de l'ouvrage :
"Aller aux eaux" est une pratique immémoriale. Partout des vestiges d'installation montrent une utilisation d'eaux minérales par les Romains. Pas de continuité dans leur utilisation, mais une grande mutation aux XVIIIe et XIXe siècles: l'invention, à Bath, de la saison thermale aristocratique qui se diffuse sur le Continent : Spa -le nom de référence. Aix-en-Savoie promue première station thermale française au XIXe. Autre changement : la médecine populaire est récupérée par la Médecine ; l'Académie régente ; les eaux dans le Sud-Est comme ailleurs sont contrôlées par des médecins-inspecteurs, le Progrès et l'Hygiène au XIXe siècle exige un bon usage des eaux, la mode propose aux plus riches le séjour dans les stations dites mondaines. Les discours se succèdent, les mœurs évoluant vers 1950, la nomenclature de la Sécurité sociale s'impose - vers 2000, il est de bon ton de parler de renouveau du thermalisme, de remise en forme. Les curistes continuent de s'autoprescrire des cures ; le tourisme et la villégiature ont une large part dans leurs motivations. Les responsables locaux mais aussi les historiens savent la place du thermalisme dans l'économie et l'animation culturelle de leur région... Evian et Aix-les-Bains sont au cœur de la vie de la Savoie, Vals fut à l'origine du tourisme en Vivarais, Digne-les-Bains doit à ses sources d'avoir beaucoup plus de renom que Mende ! Orezza qui a toujours des eaux mais plus de curistes colle à l'histoire corse. Au-delà de tous les aspects anecdotiques, ce livre montre que les villes d'eaux et leurs plaisirs, les pratiques thermales relèvent de l'histoire socioculturelle et donc de l'histoire générale.
Auteur
BOYER, Marc
Editeur
Grenoble, Presses universitaires de Grenoble (Collection <i>La Pierre et l'écrit</i>)
Année
2005
Type
Monographie
Pages
420 p.
ISBN
9782706112713
Mot-clé
Thermalisme
Savoie
Vivarais (Ardèche)
Dauphiné
Savoie
Vivarais (Ardèche)
Dauphiné