Théories et pratiques républicaine de la réforme sociale : l'Office du travail (1891-1914). [Thèse, 2 volumes].
Contenu
Titre
Théories et pratiques républicaine de la réforme sociale : l'Office du travail (1891-1914). [Thèse, 2 volumes].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997.
Résumé de la thèse :
Ne de la volonté des opportunistes et des radicaux de répondre a la question sociale qui se pose avec acuité dans les années 1880-1890, l'office du travail est un des lieux essentiels de la réforme sociale pour la période allant de 1891 à 1914. Cette administration, d'abord rattachée au ministère du commerce, puis à celui du travail, a des moyens restreints. Sa mission est d'observer le monde du travail afin de préparer la réforme sociale. Néanmoins, l'office du travail compose d'un personnel de grande qualité conjuguant un réel engagement dans la réforme sociale et des compétences aiguisées en matière de sociologie, de statistiques et de question du travail. Ce personnel présente une grande diversité de profils socioprofessionnels comme de courants de pensée : syndicalistes et autodidactes, ingénieurs, juristes, littéraires, le playsiens, positivistes, socialistes libéraux. L'essentiel de l'activité de l'office consiste à enquêter sur les différents aspects du travail : salaire, durée, accidents, placement, apprentissage, dresser des statistiques sur les grevés, rendre compte aussi bien de la production que des mouvements sociaux en France et a l'étranger. L'originalité de l'office se manifeste dans un syncrétisme méthodologique, l'usage combine des statistiques, de la monographie revisitée, de l'enquête par questionnaire et d'un appoint historique. Les relations avec les syndicats et les autres lieux de la réforme sociale se tissent efficacement durant la période. L'office du travail a pris une part active dans l'institutionnalisation du travail, notamment dans la préparation de la législation sociale.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997.
Résumé de la thèse :
Ne de la volonté des opportunistes et des radicaux de répondre a la question sociale qui se pose avec acuité dans les années 1880-1890, l'office du travail est un des lieux essentiels de la réforme sociale pour la période allant de 1891 à 1914. Cette administration, d'abord rattachée au ministère du commerce, puis à celui du travail, a des moyens restreints. Sa mission est d'observer le monde du travail afin de préparer la réforme sociale. Néanmoins, l'office du travail compose d'un personnel de grande qualité conjuguant un réel engagement dans la réforme sociale et des compétences aiguisées en matière de sociologie, de statistiques et de question du travail. Ce personnel présente une grande diversité de profils socioprofessionnels comme de courants de pensée : syndicalistes et autodidactes, ingénieurs, juristes, littéraires, le playsiens, positivistes, socialistes libéraux. L'essentiel de l'activité de l'office consiste à enquêter sur les différents aspects du travail : salaire, durée, accidents, placement, apprentissage, dresser des statistiques sur les grevés, rendre compte aussi bien de la production que des mouvements sociaux en France et a l'étranger. L'originalité de l'office se manifeste dans un syncrétisme méthodologique, l'usage combine des statistiques, de la monographie revisitée, de l'enquête par questionnaire et d'un appoint historique. Les relations avec les syndicats et les autres lieux de la réforme sociale se tissent efficacement durant la période. L'office du travail a pris une part active dans l'institutionnalisation du travail, notamment dans la préparation de la législation sociale.
Auteur
MORET-LESPINET, Isabelle
Année
1997
Type
Thèse
Pages
705 p.
Mot-clé
Histoire du travail et du droit du travail
Office du Travail (1891-1914)
Troisième République
Politique du travail
Opportunistes
Radicaux - Radicalisme
Législation sociale
Accidents du travail
Apprentissage
XIXe, XXe
Office du Travail (1891-1914)
Troisième République
Politique du travail
Opportunistes
Radicaux - Radicalisme
Législation sociale
Accidents du travail
Apprentissage
XIXe, XXe