La censure politique en France pendant la grande guerre. [Thèse].
Contenu
Titre
La censure politique en France pendant la grande guerre. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1999.
Résumé de la thèse :
La censure est une question posée par la guerre au régime parlementaire de 1914 a 1919. Des le 5 aout 1914, les lois sur l'état de siège du 9 aout 1849 et sur les indiscrétions de presse en temps de guerre du 5 aout 1914 ouvrent des facultés inédites pour le pouvoir politique et l'autorité militaire. Elles permettent de mettre en place une censure préventive, laissant un large part à l'appréciation de l'autorité politique et des censeurs. Elles restreignent l'exercice des libertés de réunion, d'opinion et de publication lorsque leur expression est de nature a troubler l'ordre public. Initialement prévue pour éviter des indiscrétions militaires et diplomatiques, la censure devient progressivement politique en septembre 1914. La protection des institutions, des personnalités publiques et du modèle républicain en sont des manifestations inédites. L'extension de ta censure politique touche la presse d'opinion, plus que celle d'information, les publications periodiques, les livres, la chanson populaire et les revues de théâtre et cabaret à Paris. Tous les gouvernement en ont fait un usage plus ou moins adroit, même si son intensité est plus forte de 1914 a 1916 (échoppages, saisies et suspensions). Elle donne lieu a l'organisation d'un « système d'informations » qui, combinant propagandes et censures officielles, a pour but d'encadrer les opinions publiques afin qu'elles tiennent. La création d'un bureau de la presse a Paris et de commissions de contrôle de presse dans les différentes régions militaires aboutit a un encadrement serre de l'information en France. La censure filtre la perception des évènements de guerre de façon ample et durable puisqu'elle ne disparait qu'avec la levée de l'état de siège en octobre 1919. Elle contribue a atténuer la connaissance des faits de nature à troubler l'opinion publique, a l'instar des surprises stratégiques, des pertes, du cout financier et économique de la guerre, des mutineries de 1917 comme des grèves de décembre 1917 et mai 1918. Les matières sur lesquelles elle s'est portée sont nombreuses. Elle est donc un instrument de façonnement de l'opinion publique. Le résultats de son action sont néanmoins délicats à mesurer.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1999.
Résumé de la thèse :
La censure est une question posée par la guerre au régime parlementaire de 1914 a 1919. Des le 5 aout 1914, les lois sur l'état de siège du 9 aout 1849 et sur les indiscrétions de presse en temps de guerre du 5 aout 1914 ouvrent des facultés inédites pour le pouvoir politique et l'autorité militaire. Elles permettent de mettre en place une censure préventive, laissant un large part à l'appréciation de l'autorité politique et des censeurs. Elles restreignent l'exercice des libertés de réunion, d'opinion et de publication lorsque leur expression est de nature a troubler l'ordre public. Initialement prévue pour éviter des indiscrétions militaires et diplomatiques, la censure devient progressivement politique en septembre 1914. La protection des institutions, des personnalités publiques et du modèle républicain en sont des manifestations inédites. L'extension de ta censure politique touche la presse d'opinion, plus que celle d'information, les publications periodiques, les livres, la chanson populaire et les revues de théâtre et cabaret à Paris. Tous les gouvernement en ont fait un usage plus ou moins adroit, même si son intensité est plus forte de 1914 a 1916 (échoppages, saisies et suspensions). Elle donne lieu a l'organisation d'un « système d'informations » qui, combinant propagandes et censures officielles, a pour but d'encadrer les opinions publiques afin qu'elles tiennent. La création d'un bureau de la presse a Paris et de commissions de contrôle de presse dans les différentes régions militaires aboutit a un encadrement serre de l'information en France. La censure filtre la perception des évènements de guerre de façon ample et durable puisqu'elle ne disparait qu'avec la levée de l'état de siège en octobre 1919. Elle contribue a atténuer la connaissance des faits de nature à troubler l'opinion publique, a l'instar des surprises stratégiques, des pertes, du cout financier et économique de la guerre, des mutineries de 1917 comme des grèves de décembre 1917 et mai 1918. Les matières sur lesquelles elle s'est portée sont nombreuses. Elle est donc un instrument de façonnement de l'opinion publique. Le résultats de son action sont néanmoins délicats à mesurer.
Auteur
FORCADE, Olivier
Année
1999
Type
Thèse
Pages
1006 p.
Mot-clé
Censure politique
Histoire politique
Première guerre mondiale
Presse - Médias
Liberté de réunion
Histoire militaire
XXe
Histoire politique
Première guerre mondiale
Presse - Médias
Liberté de réunion
Histoire militaire
XXe