La culture populaire au Moyen Âge : "simplices et docti".
Contenu
Titre
La culture populaire au Moyen Âge : "simplices et docti".
Ouvrage traduit du russe par Elena Balzamo
4° de couverture :
L'histoire médiévale, aujourd'hui, n'est plus considérée uniquement du point de vue des élites intellectuelles (<i>docti</i>) mais également du point de vue des <i>simplices</i> ou illettrés. L'auteur examine dans ce livre la strate inférieure de la culture médiévale qui ne pouvait se réclamer ni de l'Antiquité ni de la patristique et qui avait gardé intacts les liens qui la rattachaient à la conscience mytho-poétique et magique. Aaron J. Gourevitch entend aussi dégager un aspect particulier et néanmoins essentiel, qu'on peut appeler le « paradoxe de la culture médiévale », paradoxe qui naît de la rencontre entre les traditions folkloriques et la doctrine officielle de l'Église. Comment ces deux plans pouvaient-ils coexister dans la même conscience ? Quelle était la nature de leur contact ? En esquissant une réponse à ces questions, l'historien russe contribue à faire mieux connaître cette mystérieuse conscience médiévale : ainsi, conscience et culture populaires se reflètent dans certains ouvrages rédigés en latin à l'intention des « gens simples » mais qui devaient évidemment être adaptés par les gens d'Église. Telles sont les œuvres de Grégoire le Grand ou Césaire d'Arles dont l'essentiel passait dans les sermons. C'est aussi à travers les pénitentiels ouvrages contenant tout ce qui concerne l'imposition de la pénitence - que « l'élite » tente d'éduquer le peuple et d'en éradiquer le paganisme. Elle le tentera aussi dans l'élaboration du programme architectural des cathédrales - autres livres d'enseignement ! Ces efforts, plusieurs fois séculaires, trouveront leur couronnement grandiose dans <i>La Divine Comédie</i>. La description du carnaval permet enfin de donner une vision d'ensemble de la conscience médiévale qui englobe magie, sens du comique, croyances archaïques et religiosité... orthodoxe.
Ouvrage traduit du russe par Elena Balzamo
4° de couverture :
L'histoire médiévale, aujourd'hui, n'est plus considérée uniquement du point de vue des élites intellectuelles (<i>docti</i>) mais également du point de vue des <i>simplices</i> ou illettrés. L'auteur examine dans ce livre la strate inférieure de la culture médiévale qui ne pouvait se réclamer ni de l'Antiquité ni de la patristique et qui avait gardé intacts les liens qui la rattachaient à la conscience mytho-poétique et magique. Aaron J. Gourevitch entend aussi dégager un aspect particulier et néanmoins essentiel, qu'on peut appeler le « paradoxe de la culture médiévale », paradoxe qui naît de la rencontre entre les traditions folkloriques et la doctrine officielle de l'Église. Comment ces deux plans pouvaient-ils coexister dans la même conscience ? Quelle était la nature de leur contact ? En esquissant une réponse à ces questions, l'historien russe contribue à faire mieux connaître cette mystérieuse conscience médiévale : ainsi, conscience et culture populaires se reflètent dans certains ouvrages rédigés en latin à l'intention des « gens simples » mais qui devaient évidemment être adaptés par les gens d'Église. Telles sont les œuvres de Grégoire le Grand ou Césaire d'Arles dont l'essentiel passait dans les sermons. C'est aussi à travers les pénitentiels ouvrages contenant tout ce qui concerne l'imposition de la pénitence - que « l'élite » tente d'éduquer le peuple et d'en éradiquer le paganisme. Elle le tentera aussi dans l'élaboration du programme architectural des cathédrales - autres livres d'enseignement ! Ces efforts, plusieurs fois séculaires, trouveront leur couronnement grandiose dans <i>La Divine Comédie</i>. La description du carnaval permet enfin de donner une vision d'ensemble de la conscience médiévale qui englobe magie, sens du comique, croyances archaïques et religiosité... orthodoxe.
Auteur
GOUREVITCH, Aron
Editeur
Paris, Aubier
Année
1996
Type
Monographie
Pages
447 p.
ISBN
978-2700722567
Mot-clé
Histoire culturelle
Culture populaire
Culture populaire