La prédication dissidente. [Languedoc, Cathares, XIIIe siècle].
Contenu
Titre
La prédication dissidente. [Languedoc, Cathares, XIIIe siècle].
Résumé de l'article :
La prédication cathare, dans les périodes (ou les espaces) de liberté, avait lieu régulièrement le dimanche et certain jours de fête selon le calendrier de la grande Église. Aux époques de répression, des réunions pouvant aller jusqu’à une centaine de personnes avaient lieu, dans lesquelles un clerc lisait un texte de l’Évangile que développait un parfait de haut rang.
Les Vaudois suivaient également le calendrier, avec une insistance particulière sur le Jeudi-Saint. Le prêche était alors précédé d’une commémoration de la Cène avec pain, vin et poisson. Mais ils prêchaient aussi largement sur la place publique, généralement contre le catharisme, provoquant les parfaits à des débats publics. À l’époque de la répression, le prêche couronnait une veillée dans une maison amie : une prière générale agenouillé devant un banc, un dîner, le prêche, après quoi les Frères entendaient quelques confessions.
A défaut de prêche, les Béguins organisaient des veillées où étaient lu de pieux opuscules traduits en occitan, particulièrement ceux de Pierre Déjean-Olieu.
L’apostolique espagnol arrêté par Bernard Gui devait prêcher de bouche à oreille sur les routes de pèlerinage. Il disposait d’un certain bagage scripturaire.
Enfin, jusqu’à une date tardive, le prêche catholique, qu’il soit le fait de quêteurs ou de curés locaux, n’était pas exempt d’assertions fabuleuses et parfois même de franches hérésies.
Résumé de l'article :
La prédication cathare, dans les périodes (ou les espaces) de liberté, avait lieu régulièrement le dimanche et certain jours de fête selon le calendrier de la grande Église. Aux époques de répression, des réunions pouvant aller jusqu’à une centaine de personnes avaient lieu, dans lesquelles un clerc lisait un texte de l’Évangile que développait un parfait de haut rang.
Les Vaudois suivaient également le calendrier, avec une insistance particulière sur le Jeudi-Saint. Le prêche était alors précédé d’une commémoration de la Cène avec pain, vin et poisson. Mais ils prêchaient aussi largement sur la place publique, généralement contre le catharisme, provoquant les parfaits à des débats publics. À l’époque de la répression, le prêche couronnait une veillée dans une maison amie : une prière générale agenouillé devant un banc, un dîner, le prêche, après quoi les Frères entendaient quelques confessions.
A défaut de prêche, les Béguins organisaient des veillées où étaient lu de pieux opuscules traduits en occitan, particulièrement ceux de Pierre Déjean-Olieu.
L’apostolique espagnol arrêté par Bernard Gui devait prêcher de bouche à oreille sur les routes de pèlerinage. Il disposait d’un certain bagage scripturaire.
Enfin, jusqu’à une date tardive, le prêche catholique, qu’il soit le fait de quêteurs ou de curés locaux, n’était pas exempt d’assertions fabuleuses et parfois même de franches hérésies.
Auteur
DUVERNOY, Jean
Année
1997
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
1997, n° 32, p. 111-124
Mot-clé
Prêches - Prédicateurs - Prédications
Albigeois - Cathares - Catharisme
Languedoc
Hérétiques - Hérésies
Vaudois - Valdéisme
Béguins
Sermons
XIIe, XIIIe, XIVe
Albigeois - Cathares - Catharisme
Languedoc
Hérétiques - Hérésies
Vaudois - Valdéisme
Béguins
Sermons
XIIe, XIIIe, XIVe
URL
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_1997_act_32_1_1671