Les débuts de la Compagnie des machines Bull, des origines à 1935. [Thèse, 2 volumes].
Contenu
Titre
Les débuts de la Compagnie des machines Bull, des origines à 1935. [Thèse, 2 volumes].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997. [Dactylographiée].
Résumé de la thèse :
Conçue au départ par un actuaire, Fredrik r. Bull, pour les besoins propres de son employeur - la compagnie d'assurances norvégienne Storebrand -, la machine à statistiques, perfectionnée des 1925 par son successeur, Knut a. Knutsen, intéresse de nombreux clients, entreprises du secteur des machines de bureau, jusqu'à être à l'origine de l'installation d'un constructeur en France, et, même, d'un nouveau secteur industriel, au cours de la crise économique des années 1930. Doublement pénalisé par les déficiences techniques de la machine non résolues et par le manque de fonds propres, le projet d'exploitation industrielle échoue successivement en Norvège, en Allemagne puis en Suisse. Le rassemblement de compétences techniques, commerciales et financières au sein de la filiale française est encore trop hétéroclite pour pouvoir faire face à l'évolution des besoins des clients et aux contraintes concurrentielles. Toutefois, la filiale française de la société suisse évolue vers une totale indépendance. C'est la une réussite inédite pour ce constructeur que d'avoir su desserrer le marché monopolisé par les anglo-saxons et d'avoir réussi à dénicher des investisseurs capitalistes plaçant au cœur de leur stratégie de développement celle de la firme Bull, constructeur de machines mécanographiques. Des lors, la firme acquiert une stabilité institutionnelle qui lui a fait longtemps défaut et, cela, en évitant son intégration dans un des constructeurs géants du secteur, IBM ou Remington Rand.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997. [Dactylographiée].
Résumé de la thèse :
Conçue au départ par un actuaire, Fredrik r. Bull, pour les besoins propres de son employeur - la compagnie d'assurances norvégienne Storebrand -, la machine à statistiques, perfectionnée des 1925 par son successeur, Knut a. Knutsen, intéresse de nombreux clients, entreprises du secteur des machines de bureau, jusqu'à être à l'origine de l'installation d'un constructeur en France, et, même, d'un nouveau secteur industriel, au cours de la crise économique des années 1930. Doublement pénalisé par les déficiences techniques de la machine non résolues et par le manque de fonds propres, le projet d'exploitation industrielle échoue successivement en Norvège, en Allemagne puis en Suisse. Le rassemblement de compétences techniques, commerciales et financières au sein de la filiale française est encore trop hétéroclite pour pouvoir faire face à l'évolution des besoins des clients et aux contraintes concurrentielles. Toutefois, la filiale française de la société suisse évolue vers une totale indépendance. C'est la une réussite inédite pour ce constructeur que d'avoir su desserrer le marché monopolisé par les anglo-saxons et d'avoir réussi à dénicher des investisseurs capitalistes plaçant au cœur de leur stratégie de développement celle de la firme Bull, constructeur de machines mécanographiques. Des lors, la firme acquiert une stabilité institutionnelle qui lui a fait longtemps défaut et, cela, en évitant son intégration dans un des constructeurs géants du secteur, IBM ou Remington Rand.
Auteur
DARRIEULAT, Olivier
Année
1997
Type
Thèse
Pages
560 ff.
Mot-clé
Société Bull
Mécanographie
Informatique
Statistiques
XXe
Mécanographie
Informatique
Statistiques
XXe