Le temps des guerres de religion : le cas du Limousin (vers 1530-vers 1630). [Ouvrage].
Contenu
Titre
Le temps des guerres de religion : le cas du Limousin (vers 1530-vers 1630). [Ouvrage].
Présentation de l'ouvrage :
Province composite, épousant approximativement les limites du diocèse de Limoges, le Limousin, même s'il échappa à la Sainte-Barthélemy comme tant d'autres contrées, vécut à l'heure des guerres de religion du milieu du XVIe siècle aux années 1630. Le XVIe siècle fut dominé par la difficile acclimatation du calvinisme contrecarrée par une Église catholique vigoureuse, capable de contenir la crise spirituelle de ses fidèles en leur reconnaissant le droit d'emprunter de manière quasi autonome les voies d'une dévotion rénovée, et en sollicitant les vénérables structures de la sociabilité confraternelle. Le primat accordé par les élites aux notions de bien public et d'autonomie urbaine contribua également à la prise de distance d'avec le calvinisme, supporté dans le haut Limousin par Jeanne d'Albret et Henri de Navarre, vicomte de Limoges. À son tour, la Sainte-Union fort virulente à Limoges, échoua devant cette primauté accordée à la concorde civile sur le zèle, à l'État sur la région. Dans une province, terre de seigneurs, le temps des guerres de religion se soldait par une incontestable avancée de l'État et une émancipation urbaine aussi large que tardive. Dans un diocèse qui n'avait marqué aucune attirance pour les hérésies médiévales, le catholicisme montra sa capacité à satisfaire les exigences des fidèles mieux que le calvinisme, en porte-à-faux par rapport aux attentes des foules attachées à la notion archaïsante de salut collectif.
Présentation de l'ouvrage :
Province composite, épousant approximativement les limites du diocèse de Limoges, le Limousin, même s'il échappa à la Sainte-Barthélemy comme tant d'autres contrées, vécut à l'heure des guerres de religion du milieu du XVIe siècle aux années 1630. Le XVIe siècle fut dominé par la difficile acclimatation du calvinisme contrecarrée par une Église catholique vigoureuse, capable de contenir la crise spirituelle de ses fidèles en leur reconnaissant le droit d'emprunter de manière quasi autonome les voies d'une dévotion rénovée, et en sollicitant les vénérables structures de la sociabilité confraternelle. Le primat accordé par les élites aux notions de bien public et d'autonomie urbaine contribua également à la prise de distance d'avec le calvinisme, supporté dans le haut Limousin par Jeanne d'Albret et Henri de Navarre, vicomte de Limoges. À son tour, la Sainte-Union fort virulente à Limoges, échoua devant cette primauté accordée à la concorde civile sur le zèle, à l'État sur la région. Dans une province, terre de seigneurs, le temps des guerres de religion se soldait par une incontestable avancée de l'État et une émancipation urbaine aussi large que tardive. Dans un diocèse qui n'avait marqué aucune attirance pour les hérésies médiévales, le catholicisme montra sa capacité à satisfaire les exigences des fidèles mieux que le calvinisme, en porte-à-faux par rapport aux attentes des foules attachées à la notion archaïsante de salut collectif.
Auteur
CASSAN, Michel
Editeur
Paris, Publisud
Année
1996
Type
Monographie
Pages
XI-465 p.
ISBN
978-2866007393
Mot-clé
Histoire politique
Histoire religieuse
Protestants - Protestantisme - Réforme
Communautés protestantes
Catholicisme
Ligue catholique
Limousin
Guerres de religion
XVIe, XVIIe
Histoire religieuse
Protestants - Protestantisme - Réforme
Communautés protestantes
Catholicisme
Ligue catholique
Limousin
Guerres de religion
XVIe, XVIIe