Enfermer les politiques. Aux origines des régimes de détention politique (1810-1848). [Thèse].
Contenu
Titre
Enfermer les politiques. Aux origines des régimes de détention politique (1810-1848). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris VII, 1992.
Résumé de la thèse :
La thèse présente la mise en place progressive d'une pénalité politique et de modes d'incarcération spécifiques en faveur des opposants dans la première moitié du XIXe siècle en France. La généalogie de ces dispositifs comporte l'étude des lacunes des textes juridiques jusqu'en 1832, le recours a des expédients administratifs tels que maisons de sûreté nationale pendant la Terreur et prisons d'État impériales, les scandales occasionnes par les incarcérations dans des maisons centrales durant la Restauration et les combats libéraux pour des régimes spécifiques de détention. Pendant les premières années de la Monarchie de Juillet, les régimes politiques de détention furent généralisés grâce a une reforme majeure du Code pénal, - reforme qui créait la peine politique de détention -, et grâce a des circulaires de Thiers, en charge des prisons au Ministère de l'Intérieur. L'étude de ce "libéralisme en actes" est complétée par la description des modes de vie des opposants républicains et légitimistes placés dans les quartiers spéciaux des maisons centrales, dans la forteresse de Doullens, dans la prison parisienne de Sainte-Pélagie. Confronter discours, textes juridiques ou administratifs et pratiques permet de mettre en lumière l'importance des luttes des prisonniers pour interdire les remises en cause des avantages acquis, pour éviter de subir l'application du cellulaire a partir de 1839. . .
Thèse de doctorat, Histoire, Paris VII, 1992.
Résumé de la thèse :
La thèse présente la mise en place progressive d'une pénalité politique et de modes d'incarcération spécifiques en faveur des opposants dans la première moitié du XIXe siècle en France. La généalogie de ces dispositifs comporte l'étude des lacunes des textes juridiques jusqu'en 1832, le recours a des expédients administratifs tels que maisons de sûreté nationale pendant la Terreur et prisons d'État impériales, les scandales occasionnes par les incarcérations dans des maisons centrales durant la Restauration et les combats libéraux pour des régimes spécifiques de détention. Pendant les premières années de la Monarchie de Juillet, les régimes politiques de détention furent généralisés grâce a une reforme majeure du Code pénal, - reforme qui créait la peine politique de détention -, et grâce a des circulaires de Thiers, en charge des prisons au Ministère de l'Intérieur. L'étude de ce "libéralisme en actes" est complétée par la description des modes de vie des opposants républicains et légitimistes placés dans les quartiers spéciaux des maisons centrales, dans la forteresse de Doullens, dans la prison parisienne de Sainte-Pélagie. Confronter discours, textes juridiques ou administratifs et pratiques permet de mettre en lumière l'importance des luttes des prisonniers pour interdire les remises en cause des avantages acquis, pour éviter de subir l'application du cellulaire a partir de 1839. . .
Auteur
VIMONT, Jean-Claude
Editeur
Lille, A.N.R.T., 5 microfiches
Année
1992
Type
Thèse
Mot-clé
Détention politique - Détenus politiques
Peines politiques
Opposition politique
Prison politique
Peines politiques
Opposition politique
Prison politique