La Première Armée française. De la Provence à l’Allemagne.
Contenu
Titre
La Première Armée française. De la Provence à l’Allemagne.
Présentation de l'ouvrage :
La Première Armée française, qui débarque en Provence le 15 août 1944, est d'abord une armée « impériale et coloniale » riche d'hommes des Forces françaises libres et de soldats européens et colonisés qui font donc de l'« armée du Second Jour J » une armée singulière, à la fois régulière et de maquis. C'est une armée aguerrie, qui a combattu âprement en Italie, même en Tunisie pour certains de ses hommes. C'est surtout l'armée de la Libération, enjeu militaire, politique et diplomatique auquel elle va répondre pleinement : « son » général de Lattre a été associé aux préparatifs alliés de débarquement en Provence et il signera au nom de la France l'acte de capitulation de l'Allemagne.
Le travail de Claire Miot se distingue doublement. D'une part, en se plaçant « à l'échelle du soldat », elle renouvelle le regard sur la période en revisitant la place du soldat colonisé dans la hiérarchie militaire à l'occasion des rudes combats des Vosges. D'autre part, elle ose enfin raconter ce que fut l'Occupation du Rhin supérieur (Alsace, Moselle, Palatinat, Bade, Wurtemberg) par les troupes françaises. D'un côté, une relation ambiguë avec les Alsaciens libérés, de Mulhouse à Scheibenhard ; de l'autre côté, des pratiques inacceptables - même si la justice militaire passe - dans la zone française d'Occupation en Allemagne, où « les troupes imposent une loi brutale relevant bien souvent de l'arbitraire », notamment à Bühl, à Stuttgart, à Karlsruhe ou à Freudenstadt. La sortie de guerre aura un goût « amer », à l'aube des sombres guerres de décolonisation.
Présentation de l'ouvrage :
La Première Armée française, qui débarque en Provence le 15 août 1944, est d'abord une armée « impériale et coloniale » riche d'hommes des Forces françaises libres et de soldats européens et colonisés qui font donc de l'« armée du Second Jour J » une armée singulière, à la fois régulière et de maquis. C'est une armée aguerrie, qui a combattu âprement en Italie, même en Tunisie pour certains de ses hommes. C'est surtout l'armée de la Libération, enjeu militaire, politique et diplomatique auquel elle va répondre pleinement : « son » général de Lattre a été associé aux préparatifs alliés de débarquement en Provence et il signera au nom de la France l'acte de capitulation de l'Allemagne.
Le travail de Claire Miot se distingue doublement. D'une part, en se plaçant « à l'échelle du soldat », elle renouvelle le regard sur la période en revisitant la place du soldat colonisé dans la hiérarchie militaire à l'occasion des rudes combats des Vosges. D'autre part, elle ose enfin raconter ce que fut l'Occupation du Rhin supérieur (Alsace, Moselle, Palatinat, Bade, Wurtemberg) par les troupes françaises. D'un côté, une relation ambiguë avec les Alsaciens libérés, de Mulhouse à Scheibenhard ; de l'autre côté, des pratiques inacceptables - même si la justice militaire passe - dans la zone française d'Occupation en Allemagne, où « les troupes imposent une loi brutale relevant bien souvent de l'arbitraire », notamment à Bühl, à Stuttgart, à Karlsruhe ou à Freudenstadt. La sortie de guerre aura un goût « amer », à l'aube des sombres guerres de décolonisation.
Auteur
MIOT, Claire
Editeur
Paris, Perrin
Année
2021
Type
Monographie
Pages
461 p.
ISBN
978-2-262-07192-9
Mot-clé
Histoire militaire
Première armée française
Seconde guerre mondiale
Libération (1944-1945)
Alsace
Allemagne
Occupation étrangère
XXe
Première armée française
Seconde guerre mondiale
Libération (1944-1945)
Alsace
Allemagne
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XXe