Sadi Carnot : l'ingénieur de la République.
Contenu
Titre
Sadi Carnot : l'ingénieur de la République.
Présentation de l'ouvrage :
A l'automne 1887, le pouvoir vacille sous la vague de corruption et de scandales qui touche jusqu'au gendre du Président et aux parlementaires. Il faut un homme pour sauver la République. Ce sera Sadi Carnot, élu président de la République le 3 décembre, à cinquante ans. Il réussit si bien à restaurer le prestige du régime qu'il devient la cible de ceux qui entendent l'abattre. Le 24 juin 1894, il tombe sous le poignard de l'anarchiste italien Caserio. Depuis un siècle, Sadi Carnot n'existe plus qu'au travers du drame de Lyon. Aux États-Unis, l'Histoire ne se referme pas après la mort violente d'un président. En France, si. Car, depuis les Bonaparte, les mythes incarnés font trop peur. Sadi Carnot était pourtant de la graine de mythe... et avait de qui tenir. Son grand-père, Lazare Carnot, organise les armées révolutionnaires en 1792 ; son père, Hippolyte crée en 1848 la première École (nationale) d'administration, contribue à fonder la Seconde, puis la Troisième République. Mais hériter ne suffit pas pour atteindre les sommets. Encore faut-il savoir construire sa carrière. Polytechnicien et ingénieur des ponts et chaussées en Haute-Savoie sous le Second Empire, député de la Côte-d'Or à partir de 1871, chef de Groupe à la Chambre, il voit sa carrière parlementaire culminer comme ministre des Travaux publics, puis des Finances. Derrière ce sans-faute : une inébranlable foi républicaine, des compétences techniques, la volonté d'un clan et surtout d'une femme, enfin un sens exceptionnel du temps.
Présentation de l'ouvrage :
A l'automne 1887, le pouvoir vacille sous la vague de corruption et de scandales qui touche jusqu'au gendre du Président et aux parlementaires. Il faut un homme pour sauver la République. Ce sera Sadi Carnot, élu président de la République le 3 décembre, à cinquante ans. Il réussit si bien à restaurer le prestige du régime qu'il devient la cible de ceux qui entendent l'abattre. Le 24 juin 1894, il tombe sous le poignard de l'anarchiste italien Caserio. Depuis un siècle, Sadi Carnot n'existe plus qu'au travers du drame de Lyon. Aux États-Unis, l'Histoire ne se referme pas après la mort violente d'un président. En France, si. Car, depuis les Bonaparte, les mythes incarnés font trop peur. Sadi Carnot était pourtant de la graine de mythe... et avait de qui tenir. Son grand-père, Lazare Carnot, organise les armées révolutionnaires en 1792 ; son père, Hippolyte crée en 1848 la première École (nationale) d'administration, contribue à fonder la Seconde, puis la Troisième République. Mais hériter ne suffit pas pour atteindre les sommets. Encore faut-il savoir construire sa carrière. Polytechnicien et ingénieur des ponts et chaussées en Haute-Savoie sous le Second Empire, député de la Côte-d'Or à partir de 1871, chef de Groupe à la Chambre, il voit sa carrière parlementaire culminer comme ministre des Travaux publics, puis des Finances. Derrière ce sans-faute : une inébranlable foi républicaine, des compétences techniques, la volonté d'un clan et surtout d'une femme, enfin un sens exceptionnel du temps.
Auteur
HARISMENDI, Patrick
Editeur
Paris, Perrin
Année
1995
Type
Monographie
Pages
436 p.
ISBN
978-2262011024
Mot-clé
Sadi Carnot
Histoire politique
Histoire des idées politiques
Troisième Pépublique
Biographies
Présidents de la République
Concept de République
XIXe
Histoire politique
Histoire des idées politiques
Troisième Pépublique
Biographies
Présidents de la République
Concept de République
XIXe