Le clerc au Moyen Âge.
Contenu
Titre
Le clerc au Moyen Âge.
Actes du XXe colloque du Centre universitaires d'études et de recherches médiévales d'Aix (CUERMA).
Présentation de l'ouvrage :
Quelle image plus omniprésente que celle du clerc dans la littérature populaire de la fin du Moyen Âge ? De toutes les classes sociales évoquées, le clergé vient en tête lorsque l’on s’intéresse à des textes comme les <i>Cent Nouvelles nouvelles</i>, les <i<Évangiles des Quenouilles</i>, la <i>Farce de Maistre Pierre Pathelin</i> et <i>Maistre Mimin estudiant</i>. Ce n’est pas toujours avec respect que ces personnages sont traités, bien loin de là. La littérature médiévale n’a rien à apprendre sur la catharsis, et, fréquemment, la classe intellectuelle dirigeante est tournée en dérision. Les intellectuels au Moyen Âge n’ont pas bonne presse.
Pourtant, le clergé séculier est souvent lui-même à l’aval de ces descriptions peu flatteuses dont nous traiterons ici. Cette situation peut donc, à première vue, relever du paradoxe. Comment, en effet, un groupe dominant et marginal peut-il fournir à la critique populaire déjà existante dans la rue d’autres éléments de dédain ? Cultiverait-on déjà le culte de l’écrivain incompris ? S’agit-il, au contraire, d’une critique acerbe émanant de l’intérieur-même du groupe qui la couve en son sein ? Doit-on y voir des querelles intestines d’ordres monastiques, de chapelles intellectuelles dignes du <i>Nom de la Rose</i> ?
Actes du XXe colloque du Centre universitaires d'études et de recherches médiévales d'Aix (CUERMA).
Présentation de l'ouvrage :
Quelle image plus omniprésente que celle du clerc dans la littérature populaire de la fin du Moyen Âge ? De toutes les classes sociales évoquées, le clergé vient en tête lorsque l’on s’intéresse à des textes comme les <i>Cent Nouvelles nouvelles</i>, les <i<Évangiles des Quenouilles</i>, la <i>Farce de Maistre Pierre Pathelin</i> et <i>Maistre Mimin estudiant</i>. Ce n’est pas toujours avec respect que ces personnages sont traités, bien loin de là. La littérature médiévale n’a rien à apprendre sur la catharsis, et, fréquemment, la classe intellectuelle dirigeante est tournée en dérision. Les intellectuels au Moyen Âge n’ont pas bonne presse.
Pourtant, le clergé séculier est souvent lui-même à l’aval de ces descriptions peu flatteuses dont nous traiterons ici. Cette situation peut donc, à première vue, relever du paradoxe. Comment, en effet, un groupe dominant et marginal peut-il fournir à la critique populaire déjà existante dans la rue d’autres éléments de dédain ? Cultiverait-on déjà le culte de l’écrivain incompris ? S’agit-il, au contraire, d’une critique acerbe émanant de l’intérieur-même du groupe qui la couve en son sein ? Doit-on y voir des querelles intestines d’ordres monastiques, de chapelles intellectuelles dignes du <i>Nom de la Rose</i> ?
Auteur
Ouvrage collectif
Editeur
Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence
Année
1995
Type
Actes de colloque
Pages
654 p.
Mot-clé
Clercs
Clergé séculier
Clergé régulier
Clergé séculier
Clergé régulier