La fonction miliaire du chef de l'État en France de 1871 à nos jours : contribution à l'étude du pouvoir présidentiel en République. [Thèse].
Contenu
Titre
La fonction miliaire du chef de l'État en France de 1871 à nos jours : contribution à l'étude du pouvoir présidentiel en République. [Thèse].
Thèse de doctorat, Droit public, Lille II, 1994.
Résumé de la thèse :
Il est coutumier, lorsqu'on étudie le pouvoir présidentiel en France depuis 1871, de souligner la rupture qui existe entre les Troisième et Quatrième Républiques d'une part, et la Cinquième république d'autre part ; notamment en ce qui concerne les pouvoirs proprement dits du chef de l'État. L'analyse de la fonction militaire de ce dernier, sur la longue durée, fait apparaître, bien au contraire, une réelle permanence de l'institution présidentielle. Dans le domaine militaire, la Cinquième République doit s'analyser plus comme l'héritière d'une tradition fondée par Adolphe Thiers, et perpétuée autant que faire se peut depuis lors, que comme une rupture. La Cinquième République est donc ici l'aboutissement de la lente construction d'une institution. Dès lors, il est possible d'avancer, en ce qui concerne la fonction militaire du chef de l'État en France depuis 1871, une présentation cyclique de cette institution. La mise en place d'un pouvoir présidentiel fort (qualifié de "gouvernement présidentiel" ou de "principal"), évoluerait vers une magistrature d'influence dans laquelle l'importance du rôle militaire du chef de l'état demeurerait significative, avant de céder la place à un effacement relatif du chef de l'État dans le domaine militaire. Par réaction à cet affaiblissement, on constaterait alors un retour à un pouvoir présidentiel fort (la Cinquième République constituerait l'une de ces dernières phases).
Thèse de doctorat, Droit public, Lille II, 1994.
Résumé de la thèse :
Il est coutumier, lorsqu'on étudie le pouvoir présidentiel en France depuis 1871, de souligner la rupture qui existe entre les Troisième et Quatrième Républiques d'une part, et la Cinquième république d'autre part ; notamment en ce qui concerne les pouvoirs proprement dits du chef de l'État. L'analyse de la fonction militaire de ce dernier, sur la longue durée, fait apparaître, bien au contraire, une réelle permanence de l'institution présidentielle. Dans le domaine militaire, la Cinquième République doit s'analyser plus comme l'héritière d'une tradition fondée par Adolphe Thiers, et perpétuée autant que faire se peut depuis lors, que comme une rupture. La Cinquième République est donc ici l'aboutissement de la lente construction d'une institution. Dès lors, il est possible d'avancer, en ce qui concerne la fonction militaire du chef de l'État en France depuis 1871, une présentation cyclique de cette institution. La mise en place d'un pouvoir présidentiel fort (qualifié de "gouvernement présidentiel" ou de "principal"), évoluerait vers une magistrature d'influence dans laquelle l'importance du rôle militaire du chef de l'état demeurerait significative, avant de céder la place à un effacement relatif du chef de l'État dans le domaine militaire. Par réaction à cet affaiblissement, on constaterait alors un retour à un pouvoir présidentiel fort (la Cinquième République constituerait l'une de ces dernières phases).
Auteur
CATTOIR-JONVILLE, Vincent
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Présidents de la République
Droit constitutionnel
Politique militaire
Pouvoir exécutif
Séparation des pouvoirs
Troisième République
Quatrième République
Cinquième République
Droit constitutionnel
Politique militaire
Pouvoir exécutif
Séparation des pouvoirs
Troisième République
Quatrième République
Cinquième République