De Voltaire à Jules Ferry : l'enseignement secondaire en Aquitaine aux XVIIIe et XIXe siècle.
Contenu
Titre
De Voltaire à Jules Ferry : l'enseignement secondaire en Aquitaine aux XVIIIe et XIXe siècle.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris 4,
Résumé de l'ouvrage :
Enseignement privé, enseignement public, insertion professionnelle et loi Falloux… Les Français du XXe siècle auraient-ils la mémoire courte ? De Voltaire à Jules Ferry, ces questions furent également au centre des débats
philosophiques et politiques qu'une analyse régionale restitue pour l'Aquitaine du XVIIIe au XIXe siècle.
Parce que les traités jésuites affirmaient que la bonne éducation devait enseigner la piété et les belles-lettres, les négociants bordelais et bayonnais, les protestants du Béarn et du Périgord choisirent une autre voie. Parce qu'il fallait former des citoyens, les révolutionnaires inventèrent les écoles centrales. Parce qu'il fallait des officiers pour
ses armées, Napoléon Bonaparte imagina les lycées. La question scolaire fut ensuite, tout au long du XIXe siècle, un enjeu majeur de la lutte entre l'Église et l'État qui, inexorablement, imposa ses prérogatives au détriment des spécificités régionales. Elles faisaient pourtant
l'originalité de l'Aquitaine dont le déclin économique débuta avec son appauvrissement culturel et scolaire.
Autant d'évolutions, d'ambiguïtés et d'incertitudes présentées par cet ouvrage d'histoire pour un éclairage nouveau des problèmes que la France cherche encore à résoudre.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris 4,
Résumé de l'ouvrage :
Enseignement privé, enseignement public, insertion professionnelle et loi Falloux… Les Français du XXe siècle auraient-ils la mémoire courte ? De Voltaire à Jules Ferry, ces questions furent également au centre des débats
philosophiques et politiques qu'une analyse régionale restitue pour l'Aquitaine du XVIIIe au XIXe siècle.
Parce que les traités jésuites affirmaient que la bonne éducation devait enseigner la piété et les belles-lettres, les négociants bordelais et bayonnais, les protestants du Béarn et du Périgord choisirent une autre voie. Parce qu'il fallait former des citoyens, les révolutionnaires inventèrent les écoles centrales. Parce qu'il fallait des officiers pour
ses armées, Napoléon Bonaparte imagina les lycées. La question scolaire fut ensuite, tout au long du XIXe siècle, un enjeu majeur de la lutte entre l'Église et l'État qui, inexorablement, imposa ses prérogatives au détriment des spécificités régionales. Elles faisaient pourtant
l'originalité de l'Aquitaine dont le déclin économique débuta avec son appauvrissement culturel et scolaire.
Autant d'évolutions, d'ambiguïtés et d'incertitudes présentées par cet ouvrage d'histoire pour un éclairage nouveau des problèmes que la France cherche encore à résoudre.
Auteur
CADILHON, François
Editeur
Talence, Presses universitaires de Bordeaux
Année
1995
Pages
282 p.
Mot-clé
Enseignement secondaire
Jésuites
Écoles centrales départementales
Lycées
Collèges
Aquitaine
XVIIIe, XIXe
Jésuites
Écoles centrales départementales
Lycées
Collèges
Aquitaine
XVIIIe, XIXe