De l'étape royale à l'étape languedocienne : logistique et Ancien Régime. [Thèse].
Contenu
Titre
De l'étape royale à l'étape languedocienne : logistique et Ancien Régime. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Montpellier III, 1994.
Résumé de la thèse :
L'étape est une organisation possible du ravitaillement des troupes en marche, à l'intérieur du royaume de France, durant les dix-septième et dix-huitième siècles. Elle donne lieu a une abondante législation qui met en valeur le rôle croissant des commissaires royaux, tant dans le domaine disciplinaire que dans le domaine financier, et connait donc une évolution identique a celle du système monarchique dans son ensemble. Véritablement mise en place sous l'administration de Sublet et de Le Tellier, elle est supprimée en 1718, puis rétablie en 1727, pour se maintenir, au delà de la Révolution, jusqu'à la grande guerre. En Languedoc cette organisation prend une signification spéciale, puisqu'elle révèle les capacités de gestion d'un pays d'États, soucieux de préserver ses prérogatives face aux offensives du pouvoir royal. De 1641 à 1789 les États défendent et élargissent leurs compétences dans le système étapier, contre les empiétements des autres institutions provinciales ou monarchiques, en rejetant les offres d'abonnement fiscal ou les intrusions des fermiers parisiens. Au dix-huitième siècle, tout en collaborant avec l'intendant, les autorités provinciales, diocésaines et municipales organisent et gèrent la ligne des étapes, l'encasernement et le voiturage des troupes. A la fin de l'Ancien Régime, malgré les difficultés inhérentes au système économique et fiscal, l'étape est relativement bien acceptée par les localités qui y trouvent souvent plus d'avantages que d'inconvénients.
Thèse de doctorat, Histoire, Montpellier III, 1994.
Résumé de la thèse :
L'étape est une organisation possible du ravitaillement des troupes en marche, à l'intérieur du royaume de France, durant les dix-septième et dix-huitième siècles. Elle donne lieu a une abondante législation qui met en valeur le rôle croissant des commissaires royaux, tant dans le domaine disciplinaire que dans le domaine financier, et connait donc une évolution identique a celle du système monarchique dans son ensemble. Véritablement mise en place sous l'administration de Sublet et de Le Tellier, elle est supprimée en 1718, puis rétablie en 1727, pour se maintenir, au delà de la Révolution, jusqu'à la grande guerre. En Languedoc cette organisation prend une signification spéciale, puisqu'elle révèle les capacités de gestion d'un pays d'États, soucieux de préserver ses prérogatives face aux offensives du pouvoir royal. De 1641 à 1789 les États défendent et élargissent leurs compétences dans le système étapier, contre les empiétements des autres institutions provinciales ou monarchiques, en rejetant les offres d'abonnement fiscal ou les intrusions des fermiers parisiens. Au dix-huitième siècle, tout en collaborant avec l'intendant, les autorités provinciales, diocésaines et municipales organisent et gèrent la ligne des étapes, l'encasernement et le voiturage des troupes. A la fin de l'Ancien Régime, malgré les difficultés inhérentes au système économique et fiscal, l'étape est relativement bien acceptée par les localités qui y trouvent souvent plus d'avantages que d'inconvénients.
Auteur
BILOGHI, Dominique
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Étapes militaires
Routes d'étapes
Taxes d'étapes
États de Languedoc
XVIIe, XVIIIe
Routes d'étapes
Taxes d'étapes
États de Languedoc
XVIIe, XVIIIe