La politique scolaire du Protectorat français au Maroc (1912-1940). [Thèse].
Contenu
Titre
La politique scolaire du Protectorat français au Maroc (1912-1940). [Thèse].
Thèse de doctorat d'État, Droit, Paris V, 1994.
Résumé de la thèse :
L'école coloniale implantée au Maroc a été nettement marquée par les choix idéologiques du maréchal Lyautey, premier résident à Rabat. Trois grands principes ont été définis : - le principe de la "différence" qui, au nom de la reconnaissance et du respect des différences culturelles, ethniques, raciales et religieuses, a consisté à créer des écoles spécifiques pour chacune des populations scolaires : écoles européennes ; écoles franco-israélites et écoles franco-arabe ; - le principe de la "différenciation" qui, inspiré d'une certaine représentation que l'on se faisait de la société marocaine et des stratégies coloniales de Lyautey (gouverner avec le mandarin), a présidé à l'ouverture d'écoles indigènes distinctes en fonction de l'appartenance sociale des publics (écoles des fils de notables vs écoles des enfants du peuple) ou en fonction de l'origine ethnique (arabe vs berbère) ; - le principe d'une "évolution lente" qui veut que l'école réservée aux marocains ne leur confère pas trop de valeurs et évite d'en faire des déclassés. L'analyse et l'interrogation d'un ensemble de données (discours, enquêtes, etc) ont montré les manières dont furent appliqués ces principes.
Thèse de doctorat d'État, Droit, Paris V, 1994.
Résumé de la thèse :
L'école coloniale implantée au Maroc a été nettement marquée par les choix idéologiques du maréchal Lyautey, premier résident à Rabat. Trois grands principes ont été définis : - le principe de la "différence" qui, au nom de la reconnaissance et du respect des différences culturelles, ethniques, raciales et religieuses, a consisté à créer des écoles spécifiques pour chacune des populations scolaires : écoles européennes ; écoles franco-israélites et écoles franco-arabe ; - le principe de la "différenciation" qui, inspiré d'une certaine représentation que l'on se faisait de la société marocaine et des stratégies coloniales de Lyautey (gouverner avec le mandarin), a présidé à l'ouverture d'écoles indigènes distinctes en fonction de l'appartenance sociale des publics (écoles des fils de notables vs écoles des enfants du peuple) ou en fonction de l'origine ethnique (arabe vs berbère) ; - le principe d'une "évolution lente" qui veut que l'école réservée aux marocains ne leur confère pas trop de valeurs et évite d'en faire des déclassés. L'analyse et l'interrogation d'un ensemble de données (discours, enquêtes, etc) ont montré les manières dont furent appliqués ces principes.
Auteur
BELHAJ SAIF, Mohammed Rachid
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Mot-clé
Politique scolaire
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Enseignement supérieur
Maroc (protectorat)
XXe
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Enseignement supérieur
Maroc (protectorat)
XXe