Louis Lépine, préfet de police, témoin de son temps (1846-1933).
Contenu
Titre
Louis Lépine, préfet de police, témoin de son temps (1846-1933).
Présentation de l'ouvrage :
Entre 1886 et 1913, l'exceptionnelle longévité de Louis Lépine à la direction de la police parisienne a déjà été signalée, son œuvre expertisée, mais sa personne est restée mal connue. Entre le secrétariat et le préfectorat, ce sont vingt-deux ans et demi qu'il a passés dans ce poste difficile, à une époque délicate de l'histoire de la France républicaine. Plus qu'un record, c'est un cas : le personnage était façonné pour la fonction. Personnage très contrasté, devenu prestigieux à force d'être rigoureux et courageux, hostile à tous les débordements, patient et déterminé dans l'action, respecté de Clemenceau, estimé par Waldeck-Rousseau, il alliait à une certaine candeur une "bonne étoile" exceptionnelle. Solitaire par tempérament, il aura été témoin et même arbitre - sans jamais s'y compromettre - de bien des événements de son époque : l'agitation boulangiste, le fort Chabrol et les Ligues, les Inventaires, les affaires Dreyfus, Humbert, Steinheil, Rochette... Sa mémoire reste surtout attachée aux heureuses solutions qu'il a su donner en son temps, à l'éternel problème des rapports de la police avec la justice et avec la municipalité de Paris. Il a doté sa ville et son pays d'innovations telles que le code de la route, le bâton blanc, le concours d'inventions qui porte son nom, qui ne sont pas ses mérites les plus notoires. Seule une brève interruption dans sa carrière préfectorale (il fut Gouverneur Général de l'Algérie) est généralement présentée comme un échec. Un jugement à revoir. Il importait donc de redécouvrir l'homme à travers le préfet : une enquête qui mène à cette conclusion que Lépine était plus administrateur que policier, et peut-être même plus municipal que gouvernemental.
Présentation de l'ouvrage :
Entre 1886 et 1913, l'exceptionnelle longévité de Louis Lépine à la direction de la police parisienne a déjà été signalée, son œuvre expertisée, mais sa personne est restée mal connue. Entre le secrétariat et le préfectorat, ce sont vingt-deux ans et demi qu'il a passés dans ce poste difficile, à une époque délicate de l'histoire de la France républicaine. Plus qu'un record, c'est un cas : le personnage était façonné pour la fonction. Personnage très contrasté, devenu prestigieux à force d'être rigoureux et courageux, hostile à tous les débordements, patient et déterminé dans l'action, respecté de Clemenceau, estimé par Waldeck-Rousseau, il alliait à une certaine candeur une "bonne étoile" exceptionnelle. Solitaire par tempérament, il aura été témoin et même arbitre - sans jamais s'y compromettre - de bien des événements de son époque : l'agitation boulangiste, le fort Chabrol et les Ligues, les Inventaires, les affaires Dreyfus, Humbert, Steinheil, Rochette... Sa mémoire reste surtout attachée aux heureuses solutions qu'il a su donner en son temps, à l'éternel problème des rapports de la police avec la justice et avec la municipalité de Paris. Il a doté sa ville et son pays d'innovations telles que le code de la route, le bâton blanc, le concours d'inventions qui porte son nom, qui ne sont pas ses mérites les plus notoires. Seule une brève interruption dans sa carrière préfectorale (il fut Gouverneur Général de l'Algérie) est généralement présentée comme un échec. Un jugement à revoir. Il importait donc de redécouvrir l'homme à travers le préfet : une enquête qui mène à cette conclusion que Lépine était plus administrateur que policier, et peut-être même plus municipal que gouvernemental.
Auteur
POROT, J.
Editeur
Paris, Éditions Frison-Roche
Année
1994
Type
Monographie
Pages
545 p.
Mot-clé
Louis Lépine
Préfets de police de Paris
Préfecture de police de Paris
Biographies
XIXe, XXe
Préfets de police de Paris
Préfecture de police de Paris
Biographies
XIXe, XXe