Appareil commercial et diffusion des biens de consommation au XVIIIe siècle : aires et structures du commerce des commodités en Lorraine centrale et méridionale, années 1690-1791. [Thèse].
Contenu
Titre
Appareil commercial et diffusion des biens de consommation au XVIIIe siècle : aires et structures du commerce des commodités en Lorraine centrale et méridionale, années 1690-1791. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2015.
Résumé de la thèse :
Quelle fut l’ampleur de l’extension de la consommation marchande des commodités au XVIIIe siècle ? Pour répondre à cette question, nous avons choisi d’étudier l’évolution du nombre de commerçants et des pratiques commerciales en Lorraine, région que son histoire démographique, économique et sociale rend assez représentative des mutations que connaît l’Europe de l’ouest entre 1700 et 1790. Notre étude montre que la présence des boutiques sur le territoire s’est renforcée au fil du temps, tant en valeur absolue que par rapport à la population. Les boutiquiers s’appuyaient pour constituer leurs stocks sur une étroite élite de marchands-grossistes importateurs, dont le niveau des affaires croît au cours du siècle. C’est là le signe d’une extension géographique et sociale de la consommation marchande, dans les villes comme les campagnes. À la vieille de la Révolution, la clientèle populaire était ainsi majoritaire chez les marchands de commodités. L’extension de la consommation marchande est également passée par les catégories les plus aisées de la population, séduites par la démultiplication des types de produits et des qualités largement promue par les boutiquiers. Le XVIIIe siècle n’a cependant pas connu de bouleversement dans le recours à la boutique ou dans les pratiques commerciales. Le semis des boutiques sur le territoire était ainsi important dès 1700 : c’est le signe que la consommation marchande était largement pratiquée par des segments importants de la population, aussi bien à la ville qu’à la campagne – y compris donc parmi les classes populaires. Par ailleurs, les modalités de distribution des biens n’ont pas connu de grandes transformations au fil du siècle : le mouvement de spécialisation commerciale n’a guère débordé hors des principales villes, de même que la diffusion des pratiques marchandes les plus innovantes – recours à la publicité, jeu sur l’attractivité des boutiques ou vente à prix fixe.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2015.
Résumé de la thèse :
Quelle fut l’ampleur de l’extension de la consommation marchande des commodités au XVIIIe siècle ? Pour répondre à cette question, nous avons choisi d’étudier l’évolution du nombre de commerçants et des pratiques commerciales en Lorraine, région que son histoire démographique, économique et sociale rend assez représentative des mutations que connaît l’Europe de l’ouest entre 1700 et 1790. Notre étude montre que la présence des boutiques sur le territoire s’est renforcée au fil du temps, tant en valeur absolue que par rapport à la population. Les boutiquiers s’appuyaient pour constituer leurs stocks sur une étroite élite de marchands-grossistes importateurs, dont le niveau des affaires croît au cours du siècle. C’est là le signe d’une extension géographique et sociale de la consommation marchande, dans les villes comme les campagnes. À la vieille de la Révolution, la clientèle populaire était ainsi majoritaire chez les marchands de commodités. L’extension de la consommation marchande est également passée par les catégories les plus aisées de la population, séduites par la démultiplication des types de produits et des qualités largement promue par les boutiquiers. Le XVIIIe siècle n’a cependant pas connu de bouleversement dans le recours à la boutique ou dans les pratiques commerciales. Le semis des boutiques sur le territoire était ainsi important dès 1700 : c’est le signe que la consommation marchande était largement pratiquée par des segments importants de la population, aussi bien à la ville qu’à la campagne – y compris donc parmi les classes populaires. Par ailleurs, les modalités de distribution des biens n’ont pas connu de grandes transformations au fil du siècle : le mouvement de spécialisation commerciale n’a guère débordé hors des principales villes, de même que la diffusion des pratiques marchandes les plus innovantes – recours à la publicité, jeu sur l’attractivité des boutiques ou vente à prix fixe.
Auteur
VILLAIN, Julien
Année
2015
Type
Thèse
Pages
Histoire du commerce
Commerce de détail
Petit commerce
Crédit
Banques - Banquiers
Commerce terrestre
Transports terrestres
Lorraine
Biens de consommation
XVIIe, XVIIIe
Commerce de détail
Petit commerce
Crédit
Banques - Banquiers
Commerce terrestre
Transports terrestres
Lorraine
Biens de consommation
XVIIe, XVIIIe