Les bœufs malades de la peste : La peste bovine en France et en Europe, XVIIIe – XIXe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
Les bœufs malades de la peste : La peste bovine en France et en Europe, XVIIIe – XIXe siècle. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Caen, 2008.
Résumé de la thèse :
Impliquant une mortalité de 60 à 90 %, la peste bovine est venue d'Asie à huit reprises en Europe occidentale aux XVIIIe et XIXe siècles. On définit d'abord la progression et la cartographie de chacune de ces épizooties, puis les symptômes autrefois considérés comme remarquables qui permettent de reconnaître la maladie à partir de sources anciennes. Les conséquences zootechniques sont ensuite envisagées, comme le temps de rétablissement de l'effectif du troupeau après une contagion, et l'avantage dont ont bénéficié les races des zones françaises épargnées. La traduction et l'analyse des textes fondamentaux de Bernardino Ramazzini et de Giov. -Maria Lancisi montrent leur influence décisive tout au long de la période envisagée, ainsi que la permanence des idées sur l'étiologie et le traitement de la maladie. La contagion par des animalcules microscopiques, défendue par Antonio Vallisnieri dès le début du XVIIIe siècle coexiste sans l'emporter avec les explications hippocratiques. La police sanitaire vétérinaire européenne dérive essentiellement des premières mesures inventées pour combattre la peste bovine, surtout en Italie et en Angleterre. Dans la France de l'Ancien Régime, des motifs financiers et théoriques s'opposent longtemps à la méthode de lutte idéale mise en pratique dans les Pays-Bas autrichiens : l'abattage par étable. Mais, sous le Second Empire, la gestion est devenue pleinement efficace. Enfin l'assimilation de la peste bovine à la variole humaine a donné lieu à d'intéressants essais d’inoculations.
Thèse de doctorat, Histoire, Caen, 2008.
Résumé de la thèse :
Impliquant une mortalité de 60 à 90 %, la peste bovine est venue d'Asie à huit reprises en Europe occidentale aux XVIIIe et XIXe siècles. On définit d'abord la progression et la cartographie de chacune de ces épizooties, puis les symptômes autrefois considérés comme remarquables qui permettent de reconnaître la maladie à partir de sources anciennes. Les conséquences zootechniques sont ensuite envisagées, comme le temps de rétablissement de l'effectif du troupeau après une contagion, et l'avantage dont ont bénéficié les races des zones françaises épargnées. La traduction et l'analyse des textes fondamentaux de Bernardino Ramazzini et de Giov. -Maria Lancisi montrent leur influence décisive tout au long de la période envisagée, ainsi que la permanence des idées sur l'étiologie et le traitement de la maladie. La contagion par des animalcules microscopiques, défendue par Antonio Vallisnieri dès le début du XVIIIe siècle coexiste sans l'emporter avec les explications hippocratiques. La police sanitaire vétérinaire européenne dérive essentiellement des premières mesures inventées pour combattre la peste bovine, surtout en Italie et en Angleterre. Dans la France de l'Ancien Régime, des motifs financiers et théoriques s'opposent longtemps à la méthode de lutte idéale mise en pratique dans les Pays-Bas autrichiens : l'abattage par étable. Mais, sous le Second Empire, la gestion est devenue pleinement efficace. Enfin l'assimilation de la peste bovine à la variole humaine a donné lieu à d'intéressants essais d’inoculations.
Auteur
VALLAT, François
Année
2008
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire rurale
Épizooties
Peste bovine
Police sanitaire
Vétérinaires
Variole
Europe
XVIIIe, XIXe
Épizooties
Peste bovine
Police sanitaire
Vétérinaires
Variole
Europe
XVIIIe, XIXe