Identité, mariage et mobilité sociale. Citoyennes et citoyens à Venise au XVIe siècle
Contenu
Titre
Identité, mariage et mobilité sociale. Citoyennes et citoyens à Venise au XVIe siècle
                
            Edition
Collection de l'École française de Rome
                
            Auteur
BELLAVITIS, Anna
                
            Résumé
Jusqu'à présent, les historiens de Venise se sont intéressés au groupe des cittadini en raison de la place tenue par les "citoyens originaires" dans la bureaucratie de la République. On se propose ici de dépasser cette image incomplète et schématique d'une noblesse de robe pour saisir, à l'aide de sources émanant d'institutions très différentes, les divers aspects du groupe des "citoyens".
Le portrait collectif qui en résulte est complexe, parfois même contradictoire : le XVIe siècle constitue en effet un moment décisif où à l'ancien statut juridique des cittadini se substitue une identité "citoyenne" de plus en plus sociale, fondée sur l'honorabilité.
La part féminine des groupes sociaux d'Ancien Régime est très rarement prise en considération par leur définition et leur statut. C'est particulièrement vrai quand il s'agit de citoyenneté, à cause des implications politiques du concept, même si celles-ci sont purement théoriques, comme dans le cas vénitien.
Pourtant, dans les statuts urbains, les femmes de la ville font l'objet de normes légales régulièrement renouvelées qui réglementent leurs dots et veillent, par la même occasion, à la conservation des richesses de la cité. Mettant en évidence le fonctionnement de cette législation et utilisant les sources qui en dérivent, cette étude s'attache à placer en regard l'histoire des citoyennes et celle des citoyens dans la Venise de la première modernité.
                
            Le portrait collectif qui en résulte est complexe, parfois même contradictoire : le XVIe siècle constitue en effet un moment décisif où à l'ancien statut juridique des cittadini se substitue une identité "citoyenne" de plus en plus sociale, fondée sur l'honorabilité.
La part féminine des groupes sociaux d'Ancien Régime est très rarement prise en considération par leur définition et leur statut. C'est particulièrement vrai quand il s'agit de citoyenneté, à cause des implications politiques du concept, même si celles-ci sont purement théoriques, comme dans le cas vénitien.
Pourtant, dans les statuts urbains, les femmes de la ville font l'objet de normes légales régulièrement renouvelées qui réglementent leurs dots et veillent, par la même occasion, à la conservation des richesses de la cité. Mettant en évidence le fonctionnement de cette législation et utilisant les sources qui en dérivent, cette étude s'attache à placer en regard l'histoire des citoyennes et celle des citoyens dans la Venise de la première modernité.
Editeur
Publications de l’École française de Rome
                
            Année
2001
                
            Type
Monographie
                
            Lieu
Rome
                
            Pages
423 p.
                
            ISBN
9782728305766
                
            URL
https://books.openedition.org/efr/2213
                
            