Deux siècles de vie politique dans le département de l'Ariège (1789-1985); [Thèse]
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Titre
Deux siècles de vie politique dans le département de l'Ariège (1789-1985); [Thèse]
Thèse de doctorat d'État, Toulouse II, 1994. Lille, A.N.R.T., 4 microfiches
Résumé de la thèse :
Trois semaines après l'élection présidentielle de mai 1994, Paris-Match faisait paraître un article intitulé "<i>L'Ariège, champion de France de la gauche</i>". Il confirmait les analyses des spécialistes de la géographie électorale française qui soulignaient tous l'ancienneté et la régularité du vote des Ariégeois en faveur de la gauche. L'emprise de celle-ci sur le département, entre 1945 et 1989, ne fait aucun doute, au point que l'Ariège est devenue l'un des derniers bastions du socialisme dans l'hexagone. Les origines de tels comportements politiques sont-elles à rechercher dans l'Ancien Régime, en 1793, en 1849, ou lors de l'installation mouvementée de la IIIe République en Ariège ? Un programme de mouvement a toujours trouvé l'oreille de l'électeur convaincu d'être un oublié de l'essor économique et du progrès social. Dans ces conditions, la gauche a pu écarter une droite assimilée à toutes les réactions et rejetée parmi les classes possédantes à coups de références à un passé idéalisé. Elle a ainsi assuré sa mainmise sur l'électorat ariégeois frappé en conséquence de clientélisme générateur d'immobilisme tant économique que politique, par delà ses différences, entre la montagne et la plaine, entre le Couserans et l'est du département. L'Ariège reste donc invariablement ancrée à gauche car "ceux qui souffrent", les "humbles", les "oubliés" de cette terre se sont toujours reconnus dans la République et la gauche, aussi, dans l'immédiat, s'il ne doit rester qu'un département de gauche, ce sera l'Ariège.
Thèse de doctorat d'État, Toulouse II, 1994. Lille, A.N.R.T., 4 microfiches
Résumé de la thèse :
Trois semaines après l'élection présidentielle de mai 1994, Paris-Match faisait paraître un article intitulé "<i>L'Ariège, champion de France de la gauche</i>". Il confirmait les analyses des spécialistes de la géographie électorale française qui soulignaient tous l'ancienneté et la régularité du vote des Ariégeois en faveur de la gauche. L'emprise de celle-ci sur le département, entre 1945 et 1989, ne fait aucun doute, au point que l'Ariège est devenue l'un des derniers bastions du socialisme dans l'hexagone. Les origines de tels comportements politiques sont-elles à rechercher dans l'Ancien Régime, en 1793, en 1849, ou lors de l'installation mouvementée de la IIIe République en Ariège ? Un programme de mouvement a toujours trouvé l'oreille de l'électeur convaincu d'être un oublié de l'essor économique et du progrès social. Dans ces conditions, la gauche a pu écarter une droite assimilée à toutes les réactions et rejetée parmi les classes possédantes à coups de références à un passé idéalisé. Elle a ainsi assuré sa mainmise sur l'électorat ariégeois frappé en conséquence de clientélisme générateur d'immobilisme tant économique que politique, par delà ses différences, entre la montagne et la plaine, entre le Couserans et l'est du département. L'Ariège reste donc invariablement ancrée à gauche car "ceux qui souffrent", les "humbles", les "oubliés" de cette terre se sont toujours reconnus dans la République et la gauche, aussi, dans l'immédiat, s'il ne doit rester qu'un département de gauche, ce sera l'Ariège.
Auteur
CLAEYS, Louis
Editeur
Papiers, L. Claeys
Année
1994
Type
Thèse
Pages
459 p.
Mot-clé
Histoire politique
Vie politique
Ariège (département)
Languedoc
Vie politique
Ariège (département)
Languedoc