La vie féminine consacrée en Anjou (1669-1812). [Thèse].

Titre

La vie féminine consacrée en Anjou (1669-1812). [Thèse].
Thèse de doctorat de 3e cycle, Lille III, 1992.
Résumé de la thèse :
Sous l'Ancien Régime au moins 900 femmes consacrées se repartissent dans plus de 70 communautés en Anjou. La pauvreté des couvents est grande et le recrutement difficile à la veille de la Révolution mais la vie demeure exemplaire sous le contrôle de l'évêque. Les consacrées sont bien implantées en ville et en campagne, se partageant entre la prière, les soins aux pauvres et aux malades, et l'éducation des filles. Les populations les demandent et les estiment. À la Révolution moniales et religieuses sont chassées de leurs monastères tandis que les séculières essaient de continuer leurs œuvres charitables. Le serment les divise, une dizaine de religieuses est tuée, une centaine déportée a Lorient. Après la Révolution les moniales disparaissent, les religieuses se font reconnaitre par le pouvoir avant 1812. Les communautés séculières se reconstituent rapidement et de nouvelles congrégations apparaissent très tôt en Anjou.