La prison au champs : les colonies d'enfants délinquants du Nord de la France au XIXe siècle.
Contenu
Titre
La prison au champs : les colonies d'enfants délinquants du Nord de la France au XIXe siècle.
Résumé de l'ouvrage :
Les enfants délinquants ont partagé pendant des siècles les lieux d'enfermement des prisonniers adultes. Avec la monarchie de Juillet, vient le temps des colonies pénitentiaires agricoles. L'État se débarrasse alors sur des propriétaires privés de l'impossible mission de métamorphoser des petits voleurs de la ville en ouvriers agricoles. Pour des fondateurs de ces colonies, les bénéfices ne furent pas minces : main-d'œuvre gratuite des enfants, manne de l'État sous la forme de prix de journée et de subventions, considération sociale et intellectuelle. Devant la prolifération des institutions privées, l'Administration Pénitentiaire réagit en fondant, près des maisons centrales, ses propres colonies. À partir de l'exemple de deux colonies au nord de la France, Guermanez privée et Saint-Bernard publique, l'auteur tente de répondre à des questions quasiment intemporelles. Est-il légitime de garder captifs des enfants reconnus comme ayant agi sans discernement, sous le seul motif qu'il s'agit de produits de la misère. L'état peut-il se démettre entre les mains du privé de sa fonction, régalienne, de punir et d'éduquer ? Une prison sans barreaux est-elle meilleure ou pire qu'une prison normale ? Enfin, à qui les colonies pénitentiaires furent-elles utiles . Aux enfants ? À l'État ? À la société ? Ou aux seuls propriétaires privés ?
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Droit, Paris II, 1994.
Résumé de l'ouvrage :
Les enfants délinquants ont partagé pendant des siècles les lieux d'enfermement des prisonniers adultes. Avec la monarchie de Juillet, vient le temps des colonies pénitentiaires agricoles. L'État se débarrasse alors sur des propriétaires privés de l'impossible mission de métamorphoser des petits voleurs de la ville en ouvriers agricoles. Pour des fondateurs de ces colonies, les bénéfices ne furent pas minces : main-d'œuvre gratuite des enfants, manne de l'État sous la forme de prix de journée et de subventions, considération sociale et intellectuelle. Devant la prolifération des institutions privées, l'Administration Pénitentiaire réagit en fondant, près des maisons centrales, ses propres colonies. À partir de l'exemple de deux colonies au nord de la France, Guermanez privée et Saint-Bernard publique, l'auteur tente de répondre à des questions quasiment intemporelles. Est-il légitime de garder captifs des enfants reconnus comme ayant agi sans discernement, sous le seul motif qu'il s'agit de produits de la misère. L'état peut-il se démettre entre les mains du privé de sa fonction, régalienne, de punir et d'éduquer ? Une prison sans barreaux est-elle meilleure ou pire qu'une prison normale ? Enfin, à qui les colonies pénitentiaires furent-elles utiles . Aux enfants ? À l'État ? À la société ? Ou aux seuls propriétaires privés ?
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Droit, Paris II, 1994.
Auteur
CARLIER, Christian
Editeur
Paris, Éditions de l'Atelier (Collection <i>Champs pénitentiaires</i>)
Année
1994
Type
Monographie
Pages
734 p.
ISBN
978-2708229839
Mot-clé
Délinquance juvénile
Colonies pénitentiaires
Flandre (Nord)
Hainaut (Nord)
Cambraisis - Cambrésis (Nord)
Artois (Pas-de-Calais)
XIXe
Colonies pénitentiaires
Flandre (Nord)
Hainaut (Nord)
Cambraisis - Cambrésis (Nord)
Artois (Pas-de-Calais)
XIXe