Étude d'une société : les auxiliaires "indigènes" de l'autorité coloniale en Afrique équatoriale française (A.E.F.). [Thèse].
Contenu
Titre
Étude d'une société : les auxiliaires "indigènes" de l'autorité coloniale en Afrique équatoriale française (A.E.F.). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Bordeaux III, 1993.
Résumé de la thèse :
Toutes les administrations coloniales européennes ont du faire appel a des éléments indigènes pour jouer le rôle d'auxiliaires locaux de l'autorité occupante. Le système colonial d'Afrique équatoriale française (A. E. F. ) n'a pas échapper a ce schéma. En effet, depuis les origines de la présence française dans cette région, au milieu du XIXe siècle, jusqu'à l'accession a l'indépendance politique des quatre territoires composant l'A. E. F. En 1960, de nombreux "alliés" indigènes ont été intégrés dans les services administratif coloniaux et ont soutenu activement l'action coloniale de la France. Ce groupe des agents indigènes était compose par divers types d'individus (chefs traditionnels et "administratifs", militaires, miliciens, interprètes, commis, infirmiers, domestiques, etc. . . ) qui se trouvaient relégués au bas de l'échelle administrative ou ils n'occupaient que des fonctions de second ordre. Cependant ils vont finir par constituer une véritable catégorie sociale au sein de la société colonisée, a tel point qu'ils se présenteront comme une réelle "force sociale" avec laquelle l'autorité coloniale devra nécessairement composer. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, ce groupe d'individus profitera du mouvement de la décolonisation pour "émerger" et s'affirmer comme la nouvelle élite locale. C'est presque naturellement que ces anciens auxiliaires - dont principalement la frange "politico-administrative" prendront la direction politique au moment des indépendances des quatre territoires de l'A. E. F. en 1960.
Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Bordeaux III, 1993.
Résumé de la thèse :
Toutes les administrations coloniales européennes ont du faire appel a des éléments indigènes pour jouer le rôle d'auxiliaires locaux de l'autorité occupante. Le système colonial d'Afrique équatoriale française (A. E. F. ) n'a pas échapper a ce schéma. En effet, depuis les origines de la présence française dans cette région, au milieu du XIXe siècle, jusqu'à l'accession a l'indépendance politique des quatre territoires composant l'A. E. F. En 1960, de nombreux "alliés" indigènes ont été intégrés dans les services administratif coloniaux et ont soutenu activement l'action coloniale de la France. Ce groupe des agents indigènes était compose par divers types d'individus (chefs traditionnels et "administratifs", militaires, miliciens, interprètes, commis, infirmiers, domestiques, etc. . . ) qui se trouvaient relégués au bas de l'échelle administrative ou ils n'occupaient que des fonctions de second ordre. Cependant ils vont finir par constituer une véritable catégorie sociale au sein de la société colonisée, a tel point qu'ils se présenteront comme une réelle "force sociale" avec laquelle l'autorité coloniale devra nécessairement composer. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, ce groupe d'individus profitera du mouvement de la décolonisation pour "émerger" et s'affirmer comme la nouvelle élite locale. C'est presque naturellement que ces anciens auxiliaires - dont principalement la frange "politico-administrative" prendront la direction politique au moment des indépendances des quatre territoires de l'A. E. F. en 1960.
Auteur
ESSONO_EDZANG, Aristide
Année
1993
Type
Thèse
Pages
572 ff.
Mot-clé
Administration coloniale
Auxiliaires indigènes
Histoire politique
Histoire sociale
Afrique équatoriale française
XIXe, XXe
Auxiliaires indigènes
Histoire politique
Histoire sociale
Afrique équatoriale française
XIXe, XXe