Censures et répressions au XIXe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
Censures et répressions au XIXe siècle. [Thèse].
Thèse de doctorat d'État, Paris VII, 1992.
Résumé de la thèse :
La censure des théâtres, la répression par l'enfermement et les bagnes suivent une évolution parallèle au XIXe siècle. On peut distinguer trois périodes : une première, de 1815 a 1848, durant les monarchies censitaires, ou les gouvernements et censeurs, sûrs d'eux et répressifs sur les plans moraux et religieux, sont fragiles et incertains face aux problèmes sociaux, à la classe laborieuse, trop nombreuse, et à la misère. C'est une période ou l'on réfléchit et ou l'on croit aux possibilités d'amélioration et d'insertion de la classe ouvrière, au bienfait de la surveillance des théâtres comme contrôle de ce moyen d'éducation, et comme maintien de l'ordre également. Après 1848, avec le second empire, le temps est a l'exclusion : séparation des classes dans les villes, dans les théâtres qui, réorganisés, ne sont plus fréquentés que par la bourgeoisie ; exil hors de la métropole des asociaux, des insoumis, des forçats et criminels, en même temps que des opposants politiques qui, hommes et femmes, par la création des bagnes, peuplent la Guyane jusqu'en 1869, la Nouvelle-Calédonie a partir de 1867. La Troisième République inaugure une politique d'élimination, sans arrière-pensée de réinsertion ou de rachat, par la loi de 1885 qui décide l'envoi aux bagnes, sans espoir de retour, des récidivistes, petits criminels, vagabonds, inadaptés sociaux. .
Thèse de doctorat d'État, Paris VII, 1992.
Résumé de la thèse :
La censure des théâtres, la répression par l'enfermement et les bagnes suivent une évolution parallèle au XIXe siècle. On peut distinguer trois périodes : une première, de 1815 a 1848, durant les monarchies censitaires, ou les gouvernements et censeurs, sûrs d'eux et répressifs sur les plans moraux et religieux, sont fragiles et incertains face aux problèmes sociaux, à la classe laborieuse, trop nombreuse, et à la misère. C'est une période ou l'on réfléchit et ou l'on croit aux possibilités d'amélioration et d'insertion de la classe ouvrière, au bienfait de la surveillance des théâtres comme contrôle de ce moyen d'éducation, et comme maintien de l'ordre également. Après 1848, avec le second empire, le temps est a l'exclusion : séparation des classes dans les villes, dans les théâtres qui, réorganisés, ne sont plus fréquentés que par la bourgeoisie ; exil hors de la métropole des asociaux, des insoumis, des forçats et criminels, en même temps que des opposants politiques qui, hommes et femmes, par la création des bagnes, peuplent la Guyane jusqu'en 1869, la Nouvelle-Calédonie a partir de 1867. La Troisième République inaugure une politique d'élimination, sans arrière-pensée de réinsertion ou de rachat, par la loi de 1885 qui décide l'envoi aux bagnes, sans espoir de retour, des récidivistes, petits criminels, vagabonds, inadaptés sociaux. .
Auteur
DRESCH_KRAKOVITCH, Odile
Editeur
Lille, A.N.R.T., 1 microfiche
Année
1992
Type
Thèse
Mot-clé
Censures
Répression pénale
Théâtres
Délinquants - Déliquance
Asociaux
Classes sociales
Bagnes
Guyane française
Nouvelle Calédonie
XIXe
Répression pénale
Théâtres
Délinquants - Déliquance
Asociaux
Classes sociales
Bagnes
Guyane française
Nouvelle Calédonie
XIXe