Fiefs et villages du Bas-Maine au XVIIIe siècle : étude de la seigneurie et de la vie rurale dans une province de l'Ouest au dernier siècle de l'Ancien Régime. [Thèse].
Contenu
Titre
Fiefs et villages du Bas-Maine au XVIIIe siècle : étude de la seigneurie et de la vie rurale dans une province de l'Ouest au dernier siècle de l'Ancien Régime. [Thèse].
Thèse de doctorat, Le Mans, Université du Maine, 1993.
Résumé de la thèse :
Le but de ce travail est d'apporter une contribution a la connaissance de la société et de l'économie rurales d'une région de l'Ouest de la France au dernier siècle de l'Ancien Régime, en étudiant les différentes manières de profiter de la terre, qu'il s'agisse de la posséder au sens bourgeois du terme, de la tenir au sens seigneurial, ou de la cultiver au sens paysan. La première partie se situe a la rencontre de l'histoire sociale et de la géographie : le paysage y est reconstitue et décrit afin de mettre en relation les réalités écologiques et les structures de la sociéte rurale. Le Bas-Maine est un pays de bocage aux mailles irrégulières, l'habitat y est disséminé, reparti entre des bourgs peu importants, des villages nombreux et des exploitations agricoles isolées. Les closeries (5 a 10 hectares) se livrent essentiellement a une agriculture de subsistance. Les métairies (20 a 30 hectares) constituent le cadre d'une première spécialisation agricole : tenues en bail a ferme ou a moitié, elles se livrent a l'élevage spéculatif de bovins vendus en cours d'engraissement aux herbagers de Normandie ou du bassin parisien. Elles sont particulièrement nombreuses autour des multiples châteaux dont elles constituent le domaine. La seigneurie reste très vivante, assez peu contestée, parfaitement intégrée dans une économie rurale dont elle constitue un des moteurs. Comme la métairie, elle offre a son propriétaire des possibilités de profil et un mode de vie qui expliquent l'attrait soutenu pour l'investissement foncier. Le propriétaire de métairies traite avec ses colons et fermiers comme le seigneur avec ses vassaux et sujets : des pratiques et des mentalités "féodales" se transmettent par l'intermédiaire des baux ruraux. La gestion de la terre implique dans les deux cas la création de rapports de domination-collaboration avec ses exploitants, d'où l'impact du phénomène sur les mentalités et les rapports sociaux.
Thèse de doctorat, Le Mans, Université du Maine, 1993.
Résumé de la thèse :
Le but de ce travail est d'apporter une contribution a la connaissance de la société et de l'économie rurales d'une région de l'Ouest de la France au dernier siècle de l'Ancien Régime, en étudiant les différentes manières de profiter de la terre, qu'il s'agisse de la posséder au sens bourgeois du terme, de la tenir au sens seigneurial, ou de la cultiver au sens paysan. La première partie se situe a la rencontre de l'histoire sociale et de la géographie : le paysage y est reconstitue et décrit afin de mettre en relation les réalités écologiques et les structures de la sociéte rurale. Le Bas-Maine est un pays de bocage aux mailles irrégulières, l'habitat y est disséminé, reparti entre des bourgs peu importants, des villages nombreux et des exploitations agricoles isolées. Les closeries (5 a 10 hectares) se livrent essentiellement a une agriculture de subsistance. Les métairies (20 a 30 hectares) constituent le cadre d'une première spécialisation agricole : tenues en bail a ferme ou a moitié, elles se livrent a l'élevage spéculatif de bovins vendus en cours d'engraissement aux herbagers de Normandie ou du bassin parisien. Elles sont particulièrement nombreuses autour des multiples châteaux dont elles constituent le domaine. La seigneurie reste très vivante, assez peu contestée, parfaitement intégrée dans une économie rurale dont elle constitue un des moteurs. Comme la métairie, elle offre a son propriétaire des possibilités de profil et un mode de vie qui expliquent l'attrait soutenu pour l'investissement foncier. Le propriétaire de métairies traite avec ses colons et fermiers comme le seigneur avec ses vassaux et sujets : des pratiques et des mentalités "féodales" se transmettent par l'intermédiaire des baux ruraux. La gestion de la terre implique dans les deux cas la création de rapports de domination-collaboration avec ses exploitants, d'où l'impact du phénomène sur les mentalités et les rapports sociaux.
Auteur
ANTOINE, Annie
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Pages
Fiefs - Féodalités
Métayage - Métairies
Seigneurs - Seigneuries
Histoire rurale
Paysans - Monde rurale
Vie rurale
Maine
XVIIIe
Métayage - Métairies
Seigneurs - Seigneuries
Histoire rurale
Paysans - Monde rurale
Vie rurale
Maine
XVIIIe