Le droit des religions en France. [Depuis le XVIe siècle].
Contenu
Titre
Le droit des religions en France. [Depuis le XVIe siècle].
Présentation de l'ouvrage :
Les rapports entre l'État, les pouvoirs publics et les religions à travers leurs institutions, les Églises, sont à la fois complexes et indispensables. Ils ont connu en France des périodes d'extrême tension, ils ont évolué vers des formes de collaboration pacifiée. Le droit des religions est le fruit de l'histoire. Il traduit, à un moment donné, un équilibre de pouvoirs qui peut être aujourd'hui qualifié de "concorde sans concordat". Mais la formule de la séparation des Églises et de l'État qui a été depuis 1905 bien tempérée souffre bien des exceptions. Il n'y a pas, en matière religieuse, unicité du droit sur l'ensemble du territoire national. Et le législateur, l'administration, comme le juge administratif se sont attachés à concilier, dans la pratique, les grands principes de la laïcité, c'est-à-dire la neutralité de l'État en matière religieuse, condition de la tolérance et de la paix sociale, avec la liberté religieuse et le libre exercice des cultes. Conscients qu'il n'existe pas de libertés sans que soient réalisées les conditions pratiques de leur exercice, ils ont su accorder une place aux différents cultes et à leurs représentants. Le présent ouvrage fait le point d'une situation complexe et mouvante qui connaît de nombreuses évolutions et des remises en cause, sous l'effet conjugué de l'affirmation de nouvelles religions, comme l'Islam, et de l'ouverture européenne faisant apparaître la laïcité à la française comme une exception, sinon un modèle.
Présentation de l'ouvrage :
Les rapports entre l'État, les pouvoirs publics et les religions à travers leurs institutions, les Églises, sont à la fois complexes et indispensables. Ils ont connu en France des périodes d'extrême tension, ils ont évolué vers des formes de collaboration pacifiée. Le droit des religions est le fruit de l'histoire. Il traduit, à un moment donné, un équilibre de pouvoirs qui peut être aujourd'hui qualifié de "concorde sans concordat". Mais la formule de la séparation des Églises et de l'État qui a été depuis 1905 bien tempérée souffre bien des exceptions. Il n'y a pas, en matière religieuse, unicité du droit sur l'ensemble du territoire national. Et le législateur, l'administration, comme le juge administratif se sont attachés à concilier, dans la pratique, les grands principes de la laïcité, c'est-à-dire la neutralité de l'État en matière religieuse, condition de la tolérance et de la paix sociale, avec la liberté religieuse et le libre exercice des cultes. Conscients qu'il n'existe pas de libertés sans que soient réalisées les conditions pratiques de leur exercice, ils ont su accorder une place aux différents cultes et à leurs représentants. Le présent ouvrage fait le point d'une situation complexe et mouvante qui connaît de nombreuses évolutions et des remises en cause, sous l'effet conjugué de l'affirmation de nouvelles religions, comme l'Islam, et de l'ouverture européenne faisant apparaître la laïcité à la française comme une exception, sinon un modèle.
Auteur
BOYER, Alain
Editeur
Paris, P.U.F. (Collection <i>Politique d'aujourd'hui</i>)
Année
1993
Type
Monographie
Pages
260 p.
Mot-clé
Droit des religions