L'Église et l'argent sous l'Ancien Régime : les receveurs généraux du clergé de France aux XVIe et XVIIe siècles.
Contenu
Titre
L'Église et l'argent sous l'Ancien Régime : les receveurs généraux du clergé de France aux XVIe et XVIIe siècles.
Présentation de l'éditeur :
" Ce livre puissant et neuf conduit de l'Église à l'état par l'intermédiaire de l'argent et aboutit, en un mouvement naturel, à une série de portraits de grands hommes, dont les deux derniers touchent au chef-d'œuvre, tant par le fond que par la forme.
" Son évidente originalité n'empêche pas cet ouvrage de s'insérer dans le grand mouvement de remise en perspective et d'approfondissement des XVIe et XVIIe siècles français, si difficiles à pénétrer sérieusement. (...)
" Ramené à une sorte de schéma, le thème de l'ouvrage offre une simplicité qu'on ose dire monacale. Dès François Ier, roi brillant et guerrier, la royauté est désargentée. Elle a donc l'idée de recourir à l'emprunt: elle imagine de "vendre des rentes", mais par l'intermédiaire de l'Hôtel de Ville de Paris, qui inspire quelque confiance aux acheteurs. Las ! fort vite, les descendants de ce roi multiplient les ventes de rentes, donc les emprunts, et se montrent parfaitement incapables de verser régulièrement lesdites rentes, et moins encore de les rembourser. Qui va le faire à sa place ?
" La monarchie se tourne vers l'Église de France dont l'ostensible richesse est peu populaire et que menacent sérieusement les progrès de la Réforme. Et l'Église, résignée et quelque peu bousculée, s'incline : à partir de 1561, elle va soutenir la royauté en quelque sorte en se cotisant; puis, durant un bon quart de siècle, elle doit aliéner (c'est-à-dire vendre avec clause de rachat) une partie de ses biens, guignés par le Tiers État et même par une partie de la noblesse. La terrible période des guerres de Religion achevée, le système, fort embrouillé - surtout par nous -, se stabilise et s'institutionnalise. L'Église de France aidera le roi jusqu'en 1789 - de moins en moins, on l'apprendra. Mais Claude Michaud, qui préfère le plus difficile, ne dépasse guère le début du XVIIIe siècle, sauf dans une rapide et fulgurante postface, qu'on fera bien de méditer."
Pierre GOUBERT
Présentation de l'éditeur :
" Ce livre puissant et neuf conduit de l'Église à l'état par l'intermédiaire de l'argent et aboutit, en un mouvement naturel, à une série de portraits de grands hommes, dont les deux derniers touchent au chef-d'œuvre, tant par le fond que par la forme.
" Son évidente originalité n'empêche pas cet ouvrage de s'insérer dans le grand mouvement de remise en perspective et d'approfondissement des XVIe et XVIIe siècles français, si difficiles à pénétrer sérieusement. (...)
" Ramené à une sorte de schéma, le thème de l'ouvrage offre une simplicité qu'on ose dire monacale. Dès François Ier, roi brillant et guerrier, la royauté est désargentée. Elle a donc l'idée de recourir à l'emprunt: elle imagine de "vendre des rentes", mais par l'intermédiaire de l'Hôtel de Ville de Paris, qui inspire quelque confiance aux acheteurs. Las ! fort vite, les descendants de ce roi multiplient les ventes de rentes, donc les emprunts, et se montrent parfaitement incapables de verser régulièrement lesdites rentes, et moins encore de les rembourser. Qui va le faire à sa place ?
" La monarchie se tourne vers l'Église de France dont l'ostensible richesse est peu populaire et que menacent sérieusement les progrès de la Réforme. Et l'Église, résignée et quelque peu bousculée, s'incline : à partir de 1561, elle va soutenir la royauté en quelque sorte en se cotisant; puis, durant un bon quart de siècle, elle doit aliéner (c'est-à-dire vendre avec clause de rachat) une partie de ses biens, guignés par le Tiers État et même par une partie de la noblesse. La terrible période des guerres de Religion achevée, le système, fort embrouillé - surtout par nous -, se stabilise et s'institutionnalise. L'Église de France aidera le roi jusqu'en 1789 - de moins en moins, on l'apprendra. Mais Claude Michaud, qui préfère le plus difficile, ne dépasse guère le début du XVIIIe siècle, sauf dans une rapide et fulgurante postface, qu'on fera bien de méditer."
Pierre GOUBERT
Auteur
MICHAUD, Claude
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
1991
Type
Monographie
Pages
804 p.
Mot-clé
Finances publiques
Rentes de l'Hôtel de Ville de Paris
Administration ecclésiastique
Receveurs généraux du Clergé
Don gratuit
XVIe, XVIIe
Rentes de l'Hôtel de Ville de Paris
Administration ecclésiastique
Receveurs généraux du Clergé
Don gratuit
XVIe, XVIIe