La Vierge et la Vieille. L’expertise féminine au XIVe siècle
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Titre
La Vierge et la Vieille. L’expertise féminine au XIVe siècle
In : <i>Experts et expertises au Moyen Âge. <i>Consilium quæritur a perito</i>. Actes du XLIIe congrès de la société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public. Oxford, 31 mars-3 avril 2011. [355 p.].
Résumé de l'article :
Cet article se demande en quoi la notion d’expertise a pu être genrée au XIVe siècle. Il explore pour cela l’éventail de l’expertise féminine : depuis la sagesse bienveillante de la Vierge Marie jusqu’au savoir sournois de la vieille entremetteuse. Il suggère que ces expertises différentes n’en partageaient pas moins une épistémologie commune, fondée sur une connaissance par le corps et l’émotion, la femme étant davantage perçue comme transmettant une expérience que comme détenant un savoir. La société du XIVe siècle éprouve plus que jamais le besoin de solliciter des femmes expertes : femmes médecins, sages-femmes, témoins experts, etc. Mais, avec l’institutionnalisation du savoir, on se méfie de plus en plus de cette épistémologie féminine, jugée potentiellement hétérodoxe. Cet article s’intéresse ainsi à la manière dont pouvait être justifiée l’expertise féminine.
In : <i>Experts et expertises au Moyen Âge. <i>Consilium quæritur a perito</i>. Actes du XLIIe congrès de la société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public. Oxford, 31 mars-3 avril 2011. [355 p.].
Résumé de l'article :
Cet article se demande en quoi la notion d’expertise a pu être genrée au XIVe siècle. Il explore pour cela l’éventail de l’expertise féminine : depuis la sagesse bienveillante de la Vierge Marie jusqu’au savoir sournois de la vieille entremetteuse. Il suggère que ces expertises différentes n’en partageaient pas moins une épistémologie commune, fondée sur une connaissance par le corps et l’émotion, la femme étant davantage perçue comme transmettant une expérience que comme détenant un savoir. La société du XIVe siècle éprouve plus que jamais le besoin de solliciter des femmes expertes : femmes médecins, sages-femmes, témoins experts, etc. Mais, avec l’institutionnalisation du savoir, on se méfie de plus en plus de cette épistémologie féminine, jugée potentiellement hétérodoxe. Cet article s’intéresse ainsi à la manière dont pouvait être justifiée l’expertise féminine.
Auteur
SKODA, Hannah
Editeur
Paris, Éditions de la Sorbonne (Collection <i>Histoire ancienne et médiévale</i>, 116)
Année
2012
Type
Article
Pages
P. 299-311
Mot-clé
Médecins - Médecine
Sages-femmes
Témoins experts
Expertise féminine
Sages-femmes
Témoins experts
Expertise féminine