Rivarol : "le Français par excellence". [1753-1801].
Contenu
Titre
Rivarol : "le Français par excellence". [1753-1801].
Edition
[Antoine de Rivarol, journaliste et pamphlétaire].
Auteur
LESSAY, Jean
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Si l'on conteste la particule et le titre d'Antoine, comte de Rivarol, né à Bagnols-sur-Cèze (Gard) en 1753, personne ne met en cause son esprit, son style, sa finesse, son impertinence et son indépendance de pensée. Le Français par excellence, disait de lui Voltaire qui l'admirait. Il figure au premier rang des hommes les plus spirituels du XVIIIe siècle. Son succès fut considérable ; autant qu'à ses maximes, ciselées selon la grande tradition des moralistes français, il le devait à ses ouvrages satiriques, comme <i>Le petit almanach de nos grands hommes</i> (1788), à ses reparties et à ses bons mots dans les salons qui se l'arrachaient, et ses ennemis ne parvenaient pas à le rabaisser en rappelant en toute occasion qu'il était fils d'aubergiste. […] En 1789, à la différence de ses amis Mirabeau, Talleyrand et Chamfort, Rivarol, homme pauvre qui s'est toujours refusé à dépendre de la protection d'un Grand, combat la Révolution montante. […] Il prévoit, dès l'été et l'automne 89, les dérapages et l'échec de la Révolution, mais il sait voir les faiblesses et les erreurs de la noblesse. Le parlementaire et écrivain anglais Burke le définit comme le Tacite de la Révolution. Contraint d'émigrer en juin 1792, il continue, en Belgique, en Angleterre, en Allemagne, à défendre le principe monarchique et la langue de Racine, tout en jetant, sur le comportement de certains émigrés, un regard critique. À Hambourg, en 1797, il entreprend la rédaction d'une œuvre qu'il veut monumentale : <i>Le Nouveau Dictionnaire de la langue française</i>, mais il ne parviendra à achever, et à publier, que le <i>Discours préliminaire</i> à ce dictionnaire, un essai philosophique brillant. Rivarol meurt à Berlin, en 1801, à l'âge de quarante-huit ans. Jaloux de son indépendance, cet admirateur de Montaigne et de Montesquieu était tout le contraire d'un réactionnaire banal. Personnage complexe, dont l'humour cynique masque mal le pessimisme foncier, Rivarol demeure le plus grand rassembleur de tous les amoureux de la langue française.
Si l'on conteste la particule et le titre d'Antoine, comte de Rivarol, né à Bagnols-sur-Cèze (Gard) en 1753, personne ne met en cause son esprit, son style, sa finesse, son impertinence et son indépendance de pensée. Le Français par excellence, disait de lui Voltaire qui l'admirait. Il figure au premier rang des hommes les plus spirituels du XVIIIe siècle. Son succès fut considérable ; autant qu'à ses maximes, ciselées selon la grande tradition des moralistes français, il le devait à ses ouvrages satiriques, comme <i>Le petit almanach de nos grands hommes</i> (1788), à ses reparties et à ses bons mots dans les salons qui se l'arrachaient, et ses ennemis ne parvenaient pas à le rabaisser en rappelant en toute occasion qu'il était fils d'aubergiste. […] En 1789, à la différence de ses amis Mirabeau, Talleyrand et Chamfort, Rivarol, homme pauvre qui s'est toujours refusé à dépendre de la protection d'un Grand, combat la Révolution montante. […] Il prévoit, dès l'été et l'automne 89, les dérapages et l'échec de la Révolution, mais il sait voir les faiblesses et les erreurs de la noblesse. Le parlementaire et écrivain anglais Burke le définit comme le Tacite de la Révolution. Contraint d'émigrer en juin 1792, il continue, en Belgique, en Angleterre, en Allemagne, à défendre le principe monarchique et la langue de Racine, tout en jetant, sur le comportement de certains émigrés, un regard critique. À Hambourg, en 1797, il entreprend la rédaction d'une œuvre qu'il veut monumentale : <i>Le Nouveau Dictionnaire de la langue française</i>, mais il ne parviendra à achever, et à publier, que le <i>Discours préliminaire</i> à ce dictionnaire, un essai philosophique brillant. Rivarol meurt à Berlin, en 1801, à l'âge de quarante-huit ans. Jaloux de son indépendance, cet admirateur de Montaigne et de Montesquieu était tout le contraire d'un réactionnaire banal. Personnage complexe, dont l'humour cynique masque mal le pessimisme foncier, Rivarol demeure le plus grand rassembleur de tous les amoureux de la langue française.
Editeur
Paris, Perrin
Année
1989
Type
Monographie
Pages
309 p.
Mot-clé
Antoine de Rivarol
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Langue française
XVIIIe
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