La vielle et l'épée : troubadours et politique en Provence au XIIIe siècle.
Contenu
Titre
La vielle et l'épée : troubadours et politique en Provence au XIIIe siècle.
Auteur
AUREIL, Martin
Résumé
Quatrième de couverture :
Nous avons longtemps vécu sur l'image d'un troubadour languissant devant une dame idéale pour laquelle il interprète de tendres chansons. Cependant, ce cliché romantique ne correspond pas toujours à la réalité du Moyen Âge. Ni les flèches de Cupidon, ni les muses féminines n'ont empêché les troubadours de prendre une part active aux luttes qui ravagent la société de leur temps. Ils combattent avec acharnement leurs ennemis, maniant l'épée d'une main et composant des chansons contre eux de l'autre. C'est avec passion qu'ils chantent la guerre ! Des mécènes entretenant des troubadours capables de composer des chansons qui servent leurs intérêts politiques ; des guerriers au vers facile courant sus aux chevaliers de la croisade albigeoise ; des jongleurs qui, entre deux saltimbanques et un montreur d'ours, interprètent des chansons politiques sur la place du village ; des bouffons disant tout haut au prince ce que chacun pense tout bas... Créateurs, interprètes et propagateurs de la chanson engagée, tels sont les protagonistes de ce livre. Média par excellence du Moyen Âge, la chanson diffuse avec efficacité une propagande politique et agit sur l'opinion publique. Autour d'elle, les enjeux sont grands : qu'il soit roi, comte ou seigneur, celui qui la contrôle se donne un atout maître dans sa course effrénée pour la conquête du pouvoir ; la veille qui ponctue de ses notes le chant du jongleur lui est aussi utile que la plus tranchante des épées.
Nous avons longtemps vécu sur l'image d'un troubadour languissant devant une dame idéale pour laquelle il interprète de tendres chansons. Cependant, ce cliché romantique ne correspond pas toujours à la réalité du Moyen Âge. Ni les flèches de Cupidon, ni les muses féminines n'ont empêché les troubadours de prendre une part active aux luttes qui ravagent la société de leur temps. Ils combattent avec acharnement leurs ennemis, maniant l'épée d'une main et composant des chansons contre eux de l'autre. C'est avec passion qu'ils chantent la guerre ! Des mécènes entretenant des troubadours capables de composer des chansons qui servent leurs intérêts politiques ; des guerriers au vers facile courant sus aux chevaliers de la croisade albigeoise ; des jongleurs qui, entre deux saltimbanques et un montreur d'ours, interprètent des chansons politiques sur la place du village ; des bouffons disant tout haut au prince ce que chacun pense tout bas... Créateurs, interprètes et propagateurs de la chanson engagée, tels sont les protagonistes de ce livre. Média par excellence du Moyen Âge, la chanson diffuse avec efficacité une propagande politique et agit sur l'opinion publique. Autour d'elle, les enjeux sont grands : qu'il soit roi, comte ou seigneur, celui qui la contrôle se donne un atout maître dans sa course effrénée pour la conquête du pouvoir ; la veille qui ponctue de ses notes le chant du jongleur lui est aussi utile que la plus tranchante des épées.
Editeur
Paris, Aubier
Année
1989
Type
Monographie
Pages
379 p.
Mot-clé
Troubadours
Histoire des idées politiques
Histoire politique
Propagande
Opinion publique
Provence
XIIIe
Histoire des idées politiques
Histoire politique
Propagande
Opinion publique
Provence
XIIIe