Clémenceau.
Contenu
Titre
Clémenceau.
Edition
[Georges Clémenceau (1841-1929)].
Auteur
DUROSELLE, Jean-Baptiste
Résumé
Présentation de l'éditeur :
"Né" républicain - en plein Bocage vendéen ! - en 1841, Georges Clemenceau dut, tout jeune, combattre le pouvoir issu du 2 Décembre. Jusqu'à sa mort (1929), il garda de cet apprentissage la conviction que la vie publique était une lutte : lutte pour consolider la République quand d'aucuns prêchaient un <i>modus vivendi</i> avec ses adversaires ; lutte pour la laïcité, lutte pour Dreyfus, lutte pour renforcer l'armée quand la paix paraissait à ce prix, lutte enfin pour la victoire quand la guerre devint inévitable. Ni l'intérêt personnel - il refusa plusieurs fois le pouvoir à des conditions qui ne lui convenaient pas - ni l'idéologie - il évolua de l'extrême gauche vers le "centre" et s'opposa, lui l'athée convaincu, aux excès de l'anticléricalisme - ne le guidèrent jamais. La République et la France s'identifiant à ses yeux, il entendait les fortifier et non les diviser.
Passionné, orgueilleux, d'une lucidité terrible sur les hommes, dur, brutal à l'occasion, il ne cessa, par le verbe comme parlementaire (élu de Paris, puis du Var), par la plume comme journaliste, écrivain et patron de presse, d'appeler à la vigilance et à l'effort. Et quand, en 1917, tout parut perdu, quand les politiciens et les généraux routiniers eurent échoué, il fallut bien se tourner vers le seul homme qui ne fût pas compromis dans les expériences antérieures, le seul aussi dont la combativité et l'ardeur fussent inentamées en dépit de l'âge - soixante-seize ans ! - : Clemenceau. C'est lui, on le sait, qui mena le pays à la victoire, mettant un terme à d'indicibles souffrances.
A cet homme exceptionnel - au jeune médecin des pauvres, au maire de Montmartre sous la Commune, au "tombeur de ministères", au directeur de journal qui trouva le titre <i>J'accuse</i> pour le célèbre article de Zola, à l'ami de Monet, au voyageur, à l'amoureux, à l'auteur de <i>Démosthène</i> et de <i>Au soir de la pensée</i>, au collectionneur de Kogos japonais, au duelliste et à ses mille autres facettes -, Jean-Baptiste Duroselle a consacré un ouvrage non moins exceptionnel, foisonnant d'informations nouvelles admirablement maîtrisées - une biographie définitive.
"Né" républicain - en plein Bocage vendéen ! - en 1841, Georges Clemenceau dut, tout jeune, combattre le pouvoir issu du 2 Décembre. Jusqu'à sa mort (1929), il garda de cet apprentissage la conviction que la vie publique était une lutte : lutte pour consolider la République quand d'aucuns prêchaient un <i>modus vivendi</i> avec ses adversaires ; lutte pour la laïcité, lutte pour Dreyfus, lutte pour renforcer l'armée quand la paix paraissait à ce prix, lutte enfin pour la victoire quand la guerre devint inévitable. Ni l'intérêt personnel - il refusa plusieurs fois le pouvoir à des conditions qui ne lui convenaient pas - ni l'idéologie - il évolua de l'extrême gauche vers le "centre" et s'opposa, lui l'athée convaincu, aux excès de l'anticléricalisme - ne le guidèrent jamais. La République et la France s'identifiant à ses yeux, il entendait les fortifier et non les diviser.
Passionné, orgueilleux, d'une lucidité terrible sur les hommes, dur, brutal à l'occasion, il ne cessa, par le verbe comme parlementaire (élu de Paris, puis du Var), par la plume comme journaliste, écrivain et patron de presse, d'appeler à la vigilance et à l'effort. Et quand, en 1917, tout parut perdu, quand les politiciens et les généraux routiniers eurent échoué, il fallut bien se tourner vers le seul homme qui ne fût pas compromis dans les expériences antérieures, le seul aussi dont la combativité et l'ardeur fussent inentamées en dépit de l'âge - soixante-seize ans ! - : Clemenceau. C'est lui, on le sait, qui mena le pays à la victoire, mettant un terme à d'indicibles souffrances.
A cet homme exceptionnel - au jeune médecin des pauvres, au maire de Montmartre sous la Commune, au "tombeur de ministères", au directeur de journal qui trouva le titre <i>J'accuse</i> pour le célèbre article de Zola, à l'ami de Monet, au voyageur, à l'amoureux, à l'auteur de <i>Démosthène</i> et de <i>Au soir de la pensée</i>, au collectionneur de Kogos japonais, au duelliste et à ses mille autres facettes -, Jean-Baptiste Duroselle a consacré un ouvrage non moins exceptionnel, foisonnant d'informations nouvelles admirablement maîtrisées - une biographie définitive.
Editeur
Paris, Fayard (collection <i>Histoire</i>)
Année
2007
Type
Monographie
Pages
1080 p.
Mot-clé
Georges Clémenceau
Biographies
Histoire politique
Affaire Dreyfus
Première guerre mondiale
XIXe, XXe
Troisième République
XIXe, XXe
Biographies
Histoire politique
Affaire Dreyfus
Première guerre mondiale
XIXe, XXe
Troisième République
XIXe, XXe