Les relations diplomatiques entre la France et les électorats ecclésiastiques rhénans de 1789 à 1792. [Thèse].
Item
Titre
Les relations diplomatiques entre la France et les électorats ecclésiastiques rhénans de 1789 à 1792. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1986].
Introduction de la thèse :
L’histoire des pays rhénans au début de la Révolution française a déjà été étudiée en détail. En particulier, la situation économique et sociale, l’attitude de l’opinion envers les événements de France et la pénétration des idées révolutionnaires et les débuts de l’émigration ont fait l’objet de travaux récents. Il manquait toutefois une étude concernant les conséquences diplomatiques de la dégradation des rapports entre la France et les Électorats ecclésiastiques, dégradation qui amena la guerre et qui est le reflet des tensions croissantes au niveau européen.
Les électeurs ecclésiastiques se composaient de l’archevêque de Mayence, également évêque de Worms, de l’archevêque de Trêves, dont la résidence se trouvait à Coblence, et de l’archevêque de Cologne, en même temps évêque de Munster et grand maître de l’ordre Teutonique, et qui résidait à Bonn. La France entretenait des ministres plénipotentiaires dans les trois résidences électorales, tandis que l’électeur de Cologne était seul à posséder un chargé d’affaires à Paris ; encore ce dernier ne s’occupait-il que d’affaires mineures.
En 1789, la Révolution française modifia les rapports diplomatiques. La bonne intelligence se transforma alors en méfiance réciproque, puis en hostilité. En 1792, les ministres plénipotentiaires quittèrent les Électorats, les relations furent définitivement rompues ; et les occupations militaires périodiques remplacèrent les missions diplomatiques. À l’intérieur de cette période, l’été 1791 marque une coupure, aussi bien dans la situation intérieure française que dans les relations internationales. Au cours de cet été, la fuite du roi, le rapprochement entre la Prusse et l’Autriche, l’hostilité déclarée de l’Empire envers la France, les rassemblements armés d’émigrés dans les pays du Rhin, l’élection de la Législative, enfin, créèrent une situation toute nouvelle, où la guerre devint possible et même désirée.
[Thèse de l'École des chartes, 1986].
Introduction de la thèse :
L’histoire des pays rhénans au début de la Révolution française a déjà été étudiée en détail. En particulier, la situation économique et sociale, l’attitude de l’opinion envers les événements de France et la pénétration des idées révolutionnaires et les débuts de l’émigration ont fait l’objet de travaux récents. Il manquait toutefois une étude concernant les conséquences diplomatiques de la dégradation des rapports entre la France et les Électorats ecclésiastiques, dégradation qui amena la guerre et qui est le reflet des tensions croissantes au niveau européen.
Les électeurs ecclésiastiques se composaient de l’archevêque de Mayence, également évêque de Worms, de l’archevêque de Trêves, dont la résidence se trouvait à Coblence, et de l’archevêque de Cologne, en même temps évêque de Munster et grand maître de l’ordre Teutonique, et qui résidait à Bonn. La France entretenait des ministres plénipotentiaires dans les trois résidences électorales, tandis que l’électeur de Cologne était seul à posséder un chargé d’affaires à Paris ; encore ce dernier ne s’occupait-il que d’affaires mineures.
En 1789, la Révolution française modifia les rapports diplomatiques. La bonne intelligence se transforma alors en méfiance réciproque, puis en hostilité. En 1792, les ministres plénipotentiaires quittèrent les Électorats, les relations furent définitivement rompues ; et les occupations militaires périodiques remplacèrent les missions diplomatiques. À l’intérieur de cette période, l’été 1791 marque une coupure, aussi bien dans la situation intérieure française que dans les relations internationales. Au cours de cet été, la fuite du roi, le rapprochement entre la Prusse et l’Autriche, l’hostilité déclarée de l’Empire envers la France, les rassemblements armés d’émigrés dans les pays du Rhin, l’élection de la Législative, enfin, créèrent une situation toute nouvelle, où la guerre devint possible et même désirée.
Auteur
POINSOTTE, Valérie
Année
1986
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
1986, p. 141-150
Mot-clé
Histoire des relations internationales
Diplomaties - Diplomates
Électorats ecclésiastiques rhénans (Mayence, Trèves, Cologne)
Allemagne
Révolution française
XVIIIe
Diplomaties - Diplomates
Électorats ecclésiastiques rhénans (Mayence, Trèves, Cologne)
Allemagne
Révolution française
XVIIIe