La folie de la Révolution : Théodore Desorgues ou la déorganisation.
Item
Titre
La folie de la Révolution : Théodore Desorgues ou la déorganisation.
Edition
[Théodore Desorgues (1764-1808), poète révolutionnaire français].
Auteur
VOVELLE, Michel
Résumé
Quatrième de couverture :
C'est à une enquête quasi policière sur un auteur oublié que Michel Vovelle convie ici le lecteur. Charles Nodier voyait en Théodore Desorgues (1763-1808) "le plus grand poète lyrique de la Révolution française", dont le moment de gloire fut la célébration de la fête de l'Etre Suprême, en prairial an II, puisque c'est lui qui composa les paroles de l'hymne célèbre
"<i>Père de l'Univers, suprême intelligence</i>..." Poète officiel, au temps du Directoire, passé sous le Consulat dans l'underground de l'opposition républicaine à Bonaparte, Théodore Desorgues est enfermé, de 1803 à sa mort, à l'asile de Charenton, en compagnie de quelques autres déviants, où l'on sait que figurait le marquis de Sade. Était-il fou, comme ceux qui ont réussi à imposer sur lui le silence, à la suite des censeurs impériaux, ont voulu le faire accroire ? Jacobin obstiné, déchristianisateur dont les pièces - d'un anticléricalisme échevelé annoncent le Panizza du Concile d'Amour, Desorgues ne manquait pas de raisons de déplaire. Mais la folie la plus impardonnable n'est-elle pas d'être resté fidèle à l'idéal républicain, du moment que presque tous courbaient la tête ?
C'est à une enquête quasi policière sur un auteur oublié que Michel Vovelle convie ici le lecteur. Charles Nodier voyait en Théodore Desorgues (1763-1808) "le plus grand poète lyrique de la Révolution française", dont le moment de gloire fut la célébration de la fête de l'Etre Suprême, en prairial an II, puisque c'est lui qui composa les paroles de l'hymne célèbre
"<i>Père de l'Univers, suprême intelligence</i>..." Poète officiel, au temps du Directoire, passé sous le Consulat dans l'underground de l'opposition républicaine à Bonaparte, Théodore Desorgues est enfermé, de 1803 à sa mort, à l'asile de Charenton, en compagnie de quelques autres déviants, où l'on sait que figurait le marquis de Sade. Était-il fou, comme ceux qui ont réussi à imposer sur lui le silence, à la suite des censeurs impériaux, ont voulu le faire accroire ? Jacobin obstiné, déchristianisateur dont les pièces - d'un anticléricalisme échevelé annoncent le Panizza du Concile d'Amour, Desorgues ne manquait pas de raisons de déplaire. Mais la folie la plus impardonnable n'est-elle pas d'être resté fidèle à l'idéal républicain, du moment que presque tous courbaient la tête ?
Année
2019
Type
Monographie
Mot-clé
Théodore Desorgues
Biographies
Révolution française
Poètes - Poésies - Poèmes
XVIIIe, XIXe
Biographies
Révolution française
Poètes - Poésies - Poèmes
XVIIIe, XIXe