Humeurs vagabondes. De la circulation des hommes et de l'utilité des voyages.
Item
Titre
Humeurs vagabondes. De la circulation des hommes et de l'utilité des voyages.
Auteur
ROCHE, Daniel
Résumé
Présentation de l'éditeur :
On a pris l'habitude d'opposer les sociétés contemporaines aux sociétés anciennes fixes et stables, immobiles et localisées, où tout le malheur de l'homme provenait de ce qu'il ne savait rester dans sa chambre et à sa place. Les mouvements étaient restreints dans un espace limité, la terre fixait les hommes, la boue et l'incertitude routière bloquaient les circulations, ralentissaient les échanges, freinaient les départs. Le voyage était alors réservé à une élite, il se rêvait autant qu'il se faisait. Nous lui prêtons d'ailleurs une richesse qu'aurait perdue le tourisme de masse.
Reste que, de ces constats admis, tout peut se contester, car en réalité de multiples mouvements, contraints ou libres, perfusent dans la société ancienne. Des problématiques d'une remarquable modernité la traversent. Le débat sur l'utilité des voyages et l'essor des récits révèlent une vraie nécessité : un appel à penser autrement, par la lecture du grand livre du monde. L'ouverture et le décloisonnement mettent au jour, au delà de la crainte ancestrale de tout ce qui vient d'ailleurs, une mobilité sans frontière, celle de la solidarité et non de l'errance, celle de l'échange valorisé, des transferts culturels profitables à tous.
Comprendre la possibilité du changement, observer les tensions majeures entre cosmopolitisme et fermeture, contrôle et liberté, hospitalité et refus, étranger et proche, mouvement des élites et des peuples, c'est entendre la formation des valeurs et des refus, des conflits et des craintes d'aujourd'hui.
On a pris l'habitude d'opposer les sociétés contemporaines aux sociétés anciennes fixes et stables, immobiles et localisées, où tout le malheur de l'homme provenait de ce qu'il ne savait rester dans sa chambre et à sa place. Les mouvements étaient restreints dans un espace limité, la terre fixait les hommes, la boue et l'incertitude routière bloquaient les circulations, ralentissaient les échanges, freinaient les départs. Le voyage était alors réservé à une élite, il se rêvait autant qu'il se faisait. Nous lui prêtons d'ailleurs une richesse qu'aurait perdue le tourisme de masse.
Reste que, de ces constats admis, tout peut se contester, car en réalité de multiples mouvements, contraints ou libres, perfusent dans la société ancienne. Des problématiques d'une remarquable modernité la traversent. Le débat sur l'utilité des voyages et l'essor des récits révèlent une vraie nécessité : un appel à penser autrement, par la lecture du grand livre du monde. L'ouverture et le décloisonnement mettent au jour, au delà de la crainte ancestrale de tout ce qui vient d'ailleurs, une mobilité sans frontière, celle de la solidarité et non de l'errance, celle de l'échange valorisé, des transferts culturels profitables à tous.
Comprendre la possibilité du changement, observer les tensions majeures entre cosmopolitisme et fermeture, contrôle et liberté, hospitalité et refus, étranger et proche, mouvement des élites et des peuples, c'est entendre la formation des valeurs et des refus, des conflits et des craintes d'aujourd'hui.
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
2003
Type
Monographie
Pages
1032 p.
Mot-clé
Transports
Voyageurs - voyages
XVIIe, XVIIIe
Voyageurs - voyages
XVIIe, XVIIIe