La ville.
Item
Titre
La ville.
Edition
Traduit de l'allemand par Philippe Fritsch.
Auteur
WEBER, Max
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Comment définir la notion de ville, ou plutôt, comment rendre justice de la diversité du phénomène urbain sans renoncer pour autant à l’ambition conceptuelle ? Pour quelles raisons, en Occident seulement, les citadins se sont-ils parfois constitués en « citoyens » de leur ville, prenant l’administration de leurs affaires en main propre ? Et par quels curieux détours historiques cette figure typiquement occidentale du « citoyen » a-t-elle paradoxalement engendré celle du « bourgeois » moderne, de l’<i>Homo œconomicus</i> consacrant sa vie au gain pacifique plus qu’aux affaires publiques ?
C’est à ces questions toujours actuelles que Max Weber tente de répondre dans cette vaste fresque sociohistorique publiée ici dans une nouvelle et rigoureuse traduction. Dix ans après <i>L’Éthique protestante</i>, il y examine comment s’est constituée la couche sociale de travailleurs libres sans laquelle le développement d’une éthique du travail, condition <i>sine qua non</i> du capitalisme moderne, eût été impossible. Il y analyse aussi les luttes sociales qui ont peu à peu fait passer le pouvoir politique, traditionnellement aux mains des élites militaires, dans celles de nouvelles élites économiques – des luttes qui, dans les villes, opposaient plus des « ordres » que des « classes » et présupposaient la fraternisation insurrectionnelle des bourgeois en « communes » autonomes. Ce faisant, il propose une généalogie du bourgeois moderne, vecteur social et corrélat anthropologique des deux puissances déterminantes de la modernité globale : le capitalisme d’entreprise et l’État bureaucratique.
Comment définir la notion de ville, ou plutôt, comment rendre justice de la diversité du phénomène urbain sans renoncer pour autant à l’ambition conceptuelle ? Pour quelles raisons, en Occident seulement, les citadins se sont-ils parfois constitués en « citoyens » de leur ville, prenant l’administration de leurs affaires en main propre ? Et par quels curieux détours historiques cette figure typiquement occidentale du « citoyen » a-t-elle paradoxalement engendré celle du « bourgeois » moderne, de l’<i>Homo œconomicus</i> consacrant sa vie au gain pacifique plus qu’aux affaires publiques ?
C’est à ces questions toujours actuelles que Max Weber tente de répondre dans cette vaste fresque sociohistorique publiée ici dans une nouvelle et rigoureuse traduction. Dix ans après <i>L’Éthique protestante</i>, il y examine comment s’est constituée la couche sociale de travailleurs libres sans laquelle le développement d’une éthique du travail, condition <i>sine qua non</i> du capitalisme moderne, eût été impossible. Il y analyse aussi les luttes sociales qui ont peu à peu fait passer le pouvoir politique, traditionnellement aux mains des élites militaires, dans celles de nouvelles élites économiques – des luttes qui, dans les villes, opposaient plus des « ordres » que des « classes » et présupposaient la fraternisation insurrectionnelle des bourgeois en « communes » autonomes. Ce faisant, il propose une généalogie du bourgeois moderne, vecteur social et corrélat anthropologique des deux puissances déterminantes de la modernité globale : le capitalisme d’entreprise et l’État bureaucratique.
Editeur
Paris, Éditions LA Découverte
Année
2014
Type
Monographie
Pages
280 p.
Mot-clé
Histoire urbaine
Histoire politique
Histoire économique
Histoire sociale
Bourgeois - Bourgeoisie
Histoire politique
Histoire économique
Histoire sociale
Bourgeois - Bourgeoisie