Colbert. La politique du bon sens.
Item
Titre
Colbert. La politique du bon sens.
Auteur
VERGER-FRANCESCHI, Michel
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Statufié et mythifié, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) est sûrement l'un des ministres de la France qui a le plus marqué la postérité. Apprécié de Louis XIV, qui en fit son homme de confiance, détesté de Fouquet, dont il causa la perte, et de Mme de Sévigné, qui le surnommait "le Nord" en raison de son attitude glaciale, érigé en modèle de travail par le XIXe siècle républicain qui a vu en lui la probité récompensée et le labeur incarné. Toute l'originalité de ce livre réside dans l'analyse du succès de ce tout-puissant serviteur de l'État qui, assez peu religieux et fort tolérant à l'égard d'autres confessions, eut à affronter vingt ans durant une cabale de dévots, composée de chevaliers de Malte, d'ecclésiastiques et d'amis de Fouquet. Héritiers des Frondeurs, voire des Ligueurs, ils tentèrent d'entraîner le Roi Très Chrétien dans une nouvelle guerre sainte contre les Turcs à laquelle Colbert opposa une politique de conciliation héritée de François Ier. Centrées sur cet axe majeur, les grandes "affaires" du règne de Louis XIV prennent un autre visage : la disgrâce de Fouquet, l'affaire des Poisons et l'internement du Masque de fer ne sont plus des histoires séparées, comme on les présente souvent, mais une seule et même histoire, celle qui oppose le temps révolu des croisades à celle de l'État moderne en construction. Ainsi traité, ce portrait de Colbert revisité reflète sa véritable personnalité : non pas celle d'un "souple commis" mais celle d'un authentique homme d'État.
Statufié et mythifié, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) est sûrement l'un des ministres de la France qui a le plus marqué la postérité. Apprécié de Louis XIV, qui en fit son homme de confiance, détesté de Fouquet, dont il causa la perte, et de Mme de Sévigné, qui le surnommait "le Nord" en raison de son attitude glaciale, érigé en modèle de travail par le XIXe siècle républicain qui a vu en lui la probité récompensée et le labeur incarné. Toute l'originalité de ce livre réside dans l'analyse du succès de ce tout-puissant serviteur de l'État qui, assez peu religieux et fort tolérant à l'égard d'autres confessions, eut à affronter vingt ans durant une cabale de dévots, composée de chevaliers de Malte, d'ecclésiastiques et d'amis de Fouquet. Héritiers des Frondeurs, voire des Ligueurs, ils tentèrent d'entraîner le Roi Très Chrétien dans une nouvelle guerre sainte contre les Turcs à laquelle Colbert opposa une politique de conciliation héritée de François Ier. Centrées sur cet axe majeur, les grandes "affaires" du règne de Louis XIV prennent un autre visage : la disgrâce de Fouquet, l'affaire des Poisons et l'internement du Masque de fer ne sont plus des histoires séparées, comme on les présente souvent, mais une seule et même histoire, celle qui oppose le temps révolu des croisades à celle de l'État moderne en construction. Ainsi traité, ce portrait de Colbert revisité reflète sa véritable personnalité : non pas celle d'un "souple commis" mais celle d'un authentique homme d'État.
Editeur
Paris, Payot et Rivages
Année
2003
Type
Monographie
Pages
533 p.
Mot-clé
Jean-Baptiste Colbert
Biographies
XVIIe
Contrôleurs généraux des Finances
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