L'urne et le fusil. La garde nationale parisienne de 1830 à 1848.
Item
Titre
L'urne et le fusil. La garde nationale parisienne de 1830 à 1848.
Edition
Compte-rendu de Grégoire Franconie dans la <i>Revue Historique</i>, 2017, n° 683, p. 707-708
Auteur
LARRÈRE, Mathilde
Résumé
Présentation de l'éditeur :
D’août 1830 à février 1848, plus de cinquante mille Parisiens, au sein de la garde nationale, revêtent l’uniforme plusieurs fois l’an pour goûter aux joies de la patrouille, de la faction et de la tournée de cartes au corps de garde. Dans les rues barricadées, ils affrontent à trois reprises les émeutes, parfois tentés de les rejoindre. L’été, le roi fait parader ses « chers camarades » pour célébrer l’union du trône et de la milice. Les républicains ripostent en cherchant à détourner ces solennités, avant de briguer l’épaulette. Les élections de la garde parisienne, les plus démocratiques du règne, deviennent les temps forts de la vie politique. Le garde national entre dans les romans de Balzac, dans les toiles de la galerie de l’Histoire de France du nouveau musée de Versailles aussi. Et la milice bourgeoise, attachée au trône à force de solennités et de barricades renversées, n’en parvient pas moins à traverser la révolution de 1848, apparaissant en février comme une institution républicaine. Pourquoi ? Comment ?
Mathilde Larrère interroge ce symbole du peuple, mémoire de la révolution et figure de la citoyenneté qu’est la garde nationale. Elle compose ainsi, à travers le portrait de ces « bourgeois parisiens », une histoire politique et institutionnelle, mais aussi sociale, de la Monarchie de Juillet.
D’août 1830 à février 1848, plus de cinquante mille Parisiens, au sein de la garde nationale, revêtent l’uniforme plusieurs fois l’an pour goûter aux joies de la patrouille, de la faction et de la tournée de cartes au corps de garde. Dans les rues barricadées, ils affrontent à trois reprises les émeutes, parfois tentés de les rejoindre. L’été, le roi fait parader ses « chers camarades » pour célébrer l’union du trône et de la milice. Les républicains ripostent en cherchant à détourner ces solennités, avant de briguer l’épaulette. Les élections de la garde parisienne, les plus démocratiques du règne, deviennent les temps forts de la vie politique. Le garde national entre dans les romans de Balzac, dans les toiles de la galerie de l’Histoire de France du nouveau musée de Versailles aussi. Et la milice bourgeoise, attachée au trône à force de solennités et de barricades renversées, n’en parvient pas moins à traverser la révolution de 1848, apparaissant en février comme une institution républicaine. Pourquoi ? Comment ?
Mathilde Larrère interroge ce symbole du peuple, mémoire de la révolution et figure de la citoyenneté qu’est la garde nationale. Elle compose ainsi, à travers le portrait de ces « bourgeois parisiens », une histoire politique et institutionnelle, mais aussi sociale, de la Monarchie de Juillet.
Editeur
Paris, P.U.F.
Année
2016
Type
Monographie
Pages
328 p.
Mot-clé
Garde nationale
Paris
Monarchie de Juillet
Paris
Monarchie de Juillet