La fortune de Colbert.
Item
Titre
La fortune de Colbert.
Auteur
VILLAIN, Jean
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Sous l'Ancien Régime, la plupart des hommes qui se sont approchés du pouvoir se sont enrichis. Pour s'en tenir seulement au XVIIe siècle, on peut citer les noms de Bullion, Hémery, Richelieu, Fouquet ou Mazarin. Leur réputation a souffert de cet enrichissement, que l'on était prompt à mettre au compte de spéculations douteuses et d'opérations illicites. Un grand commis de l'État a pourtant réussi à conserver intacte sa réputation tout en conquérant une fortune considérable : Colbert.
Il n'est donc pas indifférent de rechercher, comme le fait ici Jean Villain, la manière dont celui qui a régné pendant vingt-deux ans sur les finances royales a procédé pour collectionner maisons et baronnies, titres de rentes et œuvres d'art. Par suite d'un cumul exceptionnel de fonctions, toutes honorablement rémunérées, il encaisse chaque année des sommes considérables. Mais ces gains ne sont-ils pas, somme toute, la récompense méritée, légitime, de son entier dévouement et de son considérable travail à la tête de l'État ?
Par ailleurs, si, dans son train de vie, le goût de Colbert le pousse d'instinct à l'épargne plutôt qu'aux dépenses somptuaires, il ne se montre pas, en ses domaines provinciaux, un possédant inerte : tout en se faisant respecter en tant que seigneur, il s'emploie en digne successeur de Sully, le "bon mesnager" à promouvoir le développement économique des régions concernées et à améliorer le sort de leurs habitants.
Sous l'Ancien Régime, la plupart des hommes qui se sont approchés du pouvoir se sont enrichis. Pour s'en tenir seulement au XVIIe siècle, on peut citer les noms de Bullion, Hémery, Richelieu, Fouquet ou Mazarin. Leur réputation a souffert de cet enrichissement, que l'on était prompt à mettre au compte de spéculations douteuses et d'opérations illicites. Un grand commis de l'État a pourtant réussi à conserver intacte sa réputation tout en conquérant une fortune considérable : Colbert.
Il n'est donc pas indifférent de rechercher, comme le fait ici Jean Villain, la manière dont celui qui a régné pendant vingt-deux ans sur les finances royales a procédé pour collectionner maisons et baronnies, titres de rentes et œuvres d'art. Par suite d'un cumul exceptionnel de fonctions, toutes honorablement rémunérées, il encaisse chaque année des sommes considérables. Mais ces gains ne sont-ils pas, somme toute, la récompense méritée, légitime, de son entier dévouement et de son considérable travail à la tête de l'État ?
Par ailleurs, si, dans son train de vie, le goût de Colbert le pousse d'instinct à l'épargne plutôt qu'aux dépenses somptuaires, il ne se montre pas, en ses domaines provinciaux, un possédant inerte : tout en se faisant respecter en tant que seigneur, il s'emploie en digne successeur de Sully, le "bon mesnager" à promouvoir le développement économique des régions concernées et à améliorer le sort de leurs habitants.
Editeur
Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France
Année
1994
Type
Monographie
Pages
404 p.
Mot-clé
Jean-Baptiste Colbert
Biographies
Fortunes (patrimoine)
Propriétés foncières et immobilières
XVIIe
Patrimoine
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Patrimoine foncier
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