L'Europe technicienne : révolution technique et libre essor industriel en Europe occidentale, de 1750 à nos jours. [Nouvelle édition augmentée d'un <i>Épilogue</i> en 2000].
Item
Titre
L'Europe technicienne : révolution technique et libre essor industriel en Europe occidentale, de 1750 à nos jours. [Nouvelle édition augmentée d'un <i>Épilogue</i> en 2000].
Edition
Traduit de l'anglais par Louis Evrard.
Auteur
LANDES, David S.
Résumé
Présentation de l'éditeur :
L'auteur nous invite à nous pencher sur le cheminement des inventions et innovations de l'industrie, et sur la façon dont chaque pays de l'Europe occidentale a réagi spécifiquement au défi. Pour éviter dispersion et confusion, il choisit quelques branches représentatives : les textiles, la métallurgie et la construction mécanique, les produits chimiques, puis l'électricité et ses applications.
Une leçon se dégage de cette vue d'ensemble : l'innovation est un processus lent ; il faut se défaire de l'idée d'apparitions soudaines capables de changer la vie économique du jour au lendemain ; les petits apports partiels sont d'une importance capitale pour le perfectionnement des procédés, en même temps qu'ils témoignent d'une éducation technique collective ; la création <i>ex nihilo</i> et par décret est un mythe ; la croissance prend appui sur la rationalité et sur le changement : elle est un « mariage de savoir et d'action » ; mais la science n'a pas précédé la technique : longtemps ces deux activités ont été parallèles et indépendantes, et elles ne s'interpénètrent vraiment qu'à notre époque.
L'auteur avance que la reprise a eu lieu après la Seconde Guerre mondiale, par quatre causes déterminantes : l'augmentation des connaissances, la coopération internationale, l'amélioration de l'analyse économique, l'adhésion au changement et à la croissance. Peut-être sommes-nous entrés dans un nouveau « mouvement de longue durée ».
L'auteur nous invite à nous pencher sur le cheminement des inventions et innovations de l'industrie, et sur la façon dont chaque pays de l'Europe occidentale a réagi spécifiquement au défi. Pour éviter dispersion et confusion, il choisit quelques branches représentatives : les textiles, la métallurgie et la construction mécanique, les produits chimiques, puis l'électricité et ses applications.
Une leçon se dégage de cette vue d'ensemble : l'innovation est un processus lent ; il faut se défaire de l'idée d'apparitions soudaines capables de changer la vie économique du jour au lendemain ; les petits apports partiels sont d'une importance capitale pour le perfectionnement des procédés, en même temps qu'ils témoignent d'une éducation technique collective ; la création <i>ex nihilo</i> et par décret est un mythe ; la croissance prend appui sur la rationalité et sur le changement : elle est un « mariage de savoir et d'action » ; mais la science n'a pas précédé la technique : longtemps ces deux activités ont été parallèles et indépendantes, et elles ne s'interpénètrent vraiment qu'à notre époque.
L'auteur avance que la reprise a eu lieu après la Seconde Guerre mondiale, par quatre causes déterminantes : l'augmentation des connaissances, la coopération internationale, l'amélioration de l'analyse économique, l'adhésion au changement et à la croissance. Peut-être sommes-nous entrés dans un nouveau « mouvement de longue durée ».
Editeur
Paris, Gallimard (Collection <i>Bibliothèque des histoires</i>)
Année
2000
Type
Monographie
Pages
790 p.
Mot-clé
Europe
Histoire des sciences et des techniques
Histoire de l'industrie
XVIIIe, XIXe, XXe
Histoire des sciences et des techniques
Histoire de l'industrie
XVIIIe, XIXe, XXe