Les fêtes en Provence autrefois et aujourd'hui.
Item
Titre
Les fêtes en Provence autrefois et aujourd'hui.
Auteur
BERTRAND (sous la dir. de), Régis
FOURNIER (sous la dir. de), Laurent-Sébastien
FOURNIER (sous la dir. de), Laurent-Sébastien
Résumé
Résumé :
Les fêtes provençales constituent un aspect dynamique du patrimoine régional et sont depuis longtemps un sujet d’études pour historiens et ethnologues. L’introduction de l’ouvrage propose une rapide synthèse de cet héritage évolutif. Suivent treize études novatrices par leurs problématiques, leurs méthodes et leurs conclusions, qui privilégient la variété des approches et des spécialités. Les changements et permanences sont illustrés par les fêtes religieuses d’Ancien Régime, la dernière mise en scène de la Fête-Dieu d’Aix en 1851, l’étude sur la longue durée des « charrettes de la Saint-Éloi » dans l’ouest des Bouches-du-Rhône. Une caractéristique de la basse Provence est l’action qu’a pu y avoir le félibrige, à travers le discours sur les fêtes de F. Mistral dans <i>Lou Tresor dóu Felibrige</i>, les menus des banquets félibréens, les « virées » des Cigaliers à travers le Midi et plus largement les représentations des fêtes qu’ont promues les Félibres. Mutations et renouvellements récents sont manifestes dans les transformations du pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, les danses folkloriques actuelles, la place de la pétanque et des spectacles tauromachiques, les reconstitutions historiques, la construction du lien festif par l’espace sonore. Une postface de Jean-Marie Guillon analyse l’imaginaire provençal de la fête en termes de « nostalgie d’un monde perdu ».
Les fêtes provençales constituent un aspect dynamique du patrimoine régional et sont depuis longtemps un sujet d’études pour historiens et ethnologues. L’introduction de l’ouvrage propose une rapide synthèse de cet héritage évolutif. Suivent treize études novatrices par leurs problématiques, leurs méthodes et leurs conclusions, qui privilégient la variété des approches et des spécialités. Les changements et permanences sont illustrés par les fêtes religieuses d’Ancien Régime, la dernière mise en scène de la Fête-Dieu d’Aix en 1851, l’étude sur la longue durée des « charrettes de la Saint-Éloi » dans l’ouest des Bouches-du-Rhône. Une caractéristique de la basse Provence est l’action qu’a pu y avoir le félibrige, à travers le discours sur les fêtes de F. Mistral dans <i>Lou Tresor dóu Felibrige</i>, les menus des banquets félibréens, les « virées » des Cigaliers à travers le Midi et plus largement les représentations des fêtes qu’ont promues les Félibres. Mutations et renouvellements récents sont manifestes dans les transformations du pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, les danses folkloriques actuelles, la place de la pétanque et des spectacles tauromachiques, les reconstitutions historiques, la construction du lien festif par l’espace sonore. Une postface de Jean-Marie Guillon analyse l’imaginaire provençal de la fête en termes de « nostalgie d’un monde perdu ».
Editeur
Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence (« <i>Le temps de l'histoire</i> »)
Année
2014
Type
Actes de colloque
Pages
244 p.
Mot-clé
Fêtes et cérémonies
Provence
Histoire culturelle
Fêtes religieuses
Félibriges
Pèlerins - Pèlerinages
Danses
Pétanque
Tauromachie
Provence
Histoire culturelle
Fêtes religieuses
Félibriges
Pèlerins - Pèlerinages
Danses
Pétanque
Tauromachie