Territoires de l'illicite : ports et îles : De la fraude au contrôle (XVIe-XXe s.).
Item
Titre
Territoires de l'illicite : ports et îles : De la fraude au contrôle (XVIe-XXe s.).
Auteur
FIGEAC-MONTHUS, Marguerite
LASTÉCOUÈRES, Christophe
LASTÉCOUÈRES, Christophe
Résumé
Présentation de l'éditeur :
La fraude est traditionnellement associée aux espaces portuaires et insulaires. Depuis l’avènement du capitalisme, il n’est pas de port prospère qui ne concentre tous les trafics illicites. D’Edmond Dantès, accusé de fraude dans <i>Le Comte de Monte-Cristo</i> d’Alexandre Dumas (1844) au <i>Moonfleet</i> du Britannique John Meade Falkner (1898), dont l’adaptation cinématographique de Fritz Lang, en 1955, a popularisé la figure du contrebandier, et jusqu’aux <i>Aventures de Tintin</i> par Hergé, l’imaginaire collectif est marqué par ce lien supposé naturel.
La société portuaire, cosmopolite et très polarisée, développe-t-elle des formes d’organisation sociale et culturelle qui facilitent la fraude et la rendent attractive ? Ou bien celle-ci est-elle la conséquence de contraintes économiques dont les ports sont les premières victimes ? L’objet de ce livre est d’observer, à travers une large typologie de trafics illicites (fausses déclarations, fraude sur les cotonnades, les vins, les denrées coloniales, les monnaies, les produits stupéfiants et électroniques) et d’espaces maritimes (Atlantique, Manche, mer du Nord, Baltique, Adriatique, mer Noire, mer de Chine…) s’il existe un lien spécifique entre activités portuaires et pratiques illicites.
Les ports, parce que soumis au contrôle permanent des représentants de l’État, des municipalités et des organisations professionnelles, sont aussi des laboratoires où se conçoivent de nouvelles normes juridiques, de nouvelles formes de régulation sociale, et même de nouveaux modes de souveraineté. À ce titre, la fraude participe à la construction et au renouvellement des identités portuaires et insulaires.
La fraude est traditionnellement associée aux espaces portuaires et insulaires. Depuis l’avènement du capitalisme, il n’est pas de port prospère qui ne concentre tous les trafics illicites. D’Edmond Dantès, accusé de fraude dans <i>Le Comte de Monte-Cristo</i> d’Alexandre Dumas (1844) au <i>Moonfleet</i> du Britannique John Meade Falkner (1898), dont l’adaptation cinématographique de Fritz Lang, en 1955, a popularisé la figure du contrebandier, et jusqu’aux <i>Aventures de Tintin</i> par Hergé, l’imaginaire collectif est marqué par ce lien supposé naturel.
La société portuaire, cosmopolite et très polarisée, développe-t-elle des formes d’organisation sociale et culturelle qui facilitent la fraude et la rendent attractive ? Ou bien celle-ci est-elle la conséquence de contraintes économiques dont les ports sont les premières victimes ? L’objet de ce livre est d’observer, à travers une large typologie de trafics illicites (fausses déclarations, fraude sur les cotonnades, les vins, les denrées coloniales, les monnaies, les produits stupéfiants et électroniques) et d’espaces maritimes (Atlantique, Manche, mer du Nord, Baltique, Adriatique, mer Noire, mer de Chine…) s’il existe un lien spécifique entre activités portuaires et pratiques illicites.
Les ports, parce que soumis au contrôle permanent des représentants de l’État, des municipalités et des organisations professionnelles, sont aussi des laboratoires où se conçoivent de nouvelles normes juridiques, de nouvelles formes de régulation sociale, et même de nouveaux modes de souveraineté. À ce titre, la fraude participe à la construction et au renouvellement des identités portuaires et insulaires.
Editeur
Paris, Armand Colin (Collection <i>Recherches</i>)
Année
2012
Type
Actes de colloque
Pages
404 p.
Mot-clé
Ports
Îles
Fraudes
Douanes
Trafics
Contrebandes - Contrebandiers
Finances publiques
Îles
Fraudes
Douanes
Trafics
Contrebandes - Contrebandiers
Finances publiques