La Faculté de droit de Paris face à la vie politique. De l'affaire Scelle à l'affaire Jèze (1925-1936).
Item
Titre
La Faculté de droit de Paris face à la vie politique. De l'affaire Scelle à l'affaire Jèze (1925-1936).
Auteur
MILET, Marc
Résumé
4° de couverture :
" Il est certain que le mouvement glisse de plus en plus en dehors de la Faculté, pour devenir un mouvement politique... La question va devenir une question de gouvernement ", par ces mots le doyen résume l'atmosphère d'agitation qui envahit la Faculté de droit en ce début de l'année 1936... L'engagement d'un de ses professeurs, Gaston Jèze, dans le conflit qui oppose alors l'Ethiopie à l'Italie mussolinienne, suffit pour enflammer une jeunesse étudiante en majorité acquise aux idéaux d'une droite nationaliste et xénophobe. La gauche quant à elle ne se trompe pas, et sous la plume de Léon Blum y décèle les traits des " fascistes du dedans " et du " grand fasciste du dehors " ! Dix ans plus tôt, la nomination à Paris de Georges Scelle est déjà interprétée par la droite nationaliste comme un crime de lèse-majesté, un abus de pouvoir d'un Cartel des gauches gangrené par cette " République des camarades ". Entre ces deux dates ? La Faculté oscille entre changement et résistance, compétition et partenariat, ouverture et repli. Aucun des grands débats du temps ne lui sont étrangers : des dettes interalliées à l'affaire Stavisky, de " l'invasion des métèques " à la crise italo-éthiopienne. Longtemps confinée dans un rôle subalterne par des études portant sur les mouvements politiques, ou délaissée au profit de son encombrante voisine - la Sorbonne -, la Faculté de droit est envisagée en l'espèce comme sujet, système complexe aux multiples échanges. A partir de pièces d'archives et des registres de la Faculté, l'étude tente de présenter les principaux acteurs et d'analyser les enjeux politiques qui la traversent. Elle porte un regard mi-indulgent, mi-critique, et fait revivre cet ""esprit du temps", dans ce qui fut pour beaucoup, de Pierre Mendès France, Tixier-Vignancour, Beuve Mery ou Edgar Faure à François Mitterrand, un lieu de formation tant professionnelle que politique.
" Il est certain que le mouvement glisse de plus en plus en dehors de la Faculté, pour devenir un mouvement politique... La question va devenir une question de gouvernement ", par ces mots le doyen résume l'atmosphère d'agitation qui envahit la Faculté de droit en ce début de l'année 1936... L'engagement d'un de ses professeurs, Gaston Jèze, dans le conflit qui oppose alors l'Ethiopie à l'Italie mussolinienne, suffit pour enflammer une jeunesse étudiante en majorité acquise aux idéaux d'une droite nationaliste et xénophobe. La gauche quant à elle ne se trompe pas, et sous la plume de Léon Blum y décèle les traits des " fascistes du dedans " et du " grand fasciste du dehors " ! Dix ans plus tôt, la nomination à Paris de Georges Scelle est déjà interprétée par la droite nationaliste comme un crime de lèse-majesté, un abus de pouvoir d'un Cartel des gauches gangrené par cette " République des camarades ". Entre ces deux dates ? La Faculté oscille entre changement et résistance, compétition et partenariat, ouverture et repli. Aucun des grands débats du temps ne lui sont étrangers : des dettes interalliées à l'affaire Stavisky, de " l'invasion des métèques " à la crise italo-éthiopienne. Longtemps confinée dans un rôle subalterne par des études portant sur les mouvements politiques, ou délaissée au profit de son encombrante voisine - la Sorbonne -, la Faculté de droit est envisagée en l'espèce comme sujet, système complexe aux multiples échanges. A partir de pièces d'archives et des registres de la Faculté, l'étude tente de présenter les principaux acteurs et d'analyser les enjeux politiques qui la traversent. Elle porte un regard mi-indulgent, mi-critique, et fait revivre cet ""esprit du temps", dans ce qui fut pour beaucoup, de Pierre Mendès France, Tixier-Vignancour, Beuve Mery ou Edgar Faure à François Mitterrand, un lieu de formation tant professionnelle que politique.
Editeur
Paris, L.G.D.J. - Éditions Montchrestien
Année
1996
Type
Monographie
Pages
239 p.
Mot-clé
Histoire politique
Histoire des idées politiques
Faculté de droit de Paris
Enseignement du droit
Vie politique
Professeurs des universités
Professeurs des facultés de droit
Georges Scelle (1878-1961)
Gaston Jèze (1869-1953)
XXe
Histoire des idées politiques
Faculté de droit de Paris
Enseignement du droit
Vie politique
Professeurs des universités
Professeurs des facultés de droit
Georges Scelle (1878-1961)
Gaston Jèze (1869-1953)
XXe