Le droit trahi par la sociologie. Une pratique de l'histoire.
Item
Titre
Le droit trahi par la sociologie. Une pratique de l'histoire.
Auteur
ARNAUD, André-Jean
Résumé
4° de couverture :
C'est le concept de critique qui constitue l'axe de la conception que l'auteur professe à l'égard du rôle de la sociologie du droit, la critique qui conduit à découvrir la substance structurelle des formulations des règles juridiques, que le droit est surtout un « <i>dire</i> » concret, que les sources du droit ne coïncident pas avec l'État. La critique, dont André-Jean Arnaud offre plusieurs exemples dans son oeuvre, présente un caractère qui marque sa personnalité scientifique dans le panorama de la sociologie juridique internationale, [l'auteur] se définissant comme un historien. C'est l'approche historique qui relie culturellement et logiquement les essais recueillis dans cet ouvrage. Lawrence Friedman, qui vient de l'école de la Social History lancée par James Willard Hurst, dit un jour que les deux disciplines sont comme « deux bateaux qui se croisent dans la nuit ». L'intégration entre histoire et sociologie pose des problèmes délicats d'équilibre entre approches idéographique et nomothétique. Arnaud, dont la formation historique le fait pencher plutôt vers la première, cherche son équilibre dans la référence continue au concept de système, son point de contact le plus fort avec la théorie générale sociologique. La vision politique personnelle de l'auteur s'y manifeste inévitablement. En faire abstraction n'est jamais possible. Plutôt que professer la neutralité, il faut déclarer ouvertement un angle de vision, cognitif et moral. D'ici naît la discussion ; et c'est précisément la discussion que les positions d'André-Jean Arnaud ont la capacité d'animer, pour leur valeur et même pour les critiques qu'elles peuvent évoquer. - Vincenzo Ferrari, (Extrait de la Préface).
C'est le concept de critique qui constitue l'axe de la conception que l'auteur professe à l'égard du rôle de la sociologie du droit, la critique qui conduit à découvrir la substance structurelle des formulations des règles juridiques, que le droit est surtout un « <i>dire</i> » concret, que les sources du droit ne coïncident pas avec l'État. La critique, dont André-Jean Arnaud offre plusieurs exemples dans son oeuvre, présente un caractère qui marque sa personnalité scientifique dans le panorama de la sociologie juridique internationale, [l'auteur] se définissant comme un historien. C'est l'approche historique qui relie culturellement et logiquement les essais recueillis dans cet ouvrage. Lawrence Friedman, qui vient de l'école de la Social History lancée par James Willard Hurst, dit un jour que les deux disciplines sont comme « deux bateaux qui se croisent dans la nuit ». L'intégration entre histoire et sociologie pose des problèmes délicats d'équilibre entre approches idéographique et nomothétique. Arnaud, dont la formation historique le fait pencher plutôt vers la première, cherche son équilibre dans la référence continue au concept de système, son point de contact le plus fort avec la théorie générale sociologique. La vision politique personnelle de l'auteur s'y manifeste inévitablement. En faire abstraction n'est jamais possible. Plutôt que professer la neutralité, il faut déclarer ouvertement un angle de vision, cognitif et moral. D'ici naît la discussion ; et c'est précisément la discussion que les positions d'André-Jean Arnaud ont la capacité d'animer, pour leur valeur et même pour les critiques qu'elles peuvent évoquer. - Vincenzo Ferrari, (Extrait de la Préface).
Editeur
Paris, L.G.D.J. (Collection <i>Recherches et travaux</i>)
Année
1998
Type
Monographie
Pages
260 p.
Mot-clé
Philosophie du droit
Philosophie politique
Sociologie du droit
Sociologie politique
Sociologie juridique
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Sociologie du droit
Sociologie politique
Sociologie juridique