Jacques Cujas (1522-1590). Le droit à l'épreuve de l'humanisme. [Thèse].
Item
Titre
Jacques Cujas (1522-1590). Le droit à l'épreuve de l'humanisme. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris I, 2012].
Résumé de la thèse :
Jacques Cujas apparaît comme l’un des principaux représentants de l’humanisme juridique, courant de pensée qui introduit les idées d’évolution et de changement dans la construction du droit et des institutions. Sa vie et ses travaux sont presque entièrement voués à l’étude du droit, qu’il enseigne de Toulouse à Bourges, en passant par Cahors, Valence et Turin. Au fil de ses professorats, Cujas poursuit la critique humaniste en portant à son apogée la méthode historique. Il cherche à la fois à rétablir les textes dans leur version d’origine par la recherche des interpolations, tout en intégrant les dispositions commentées dans la longue durée du droit. Pour cela, il fait appel tant à sa maîtrise de la doctrine juridique médiévale et moderne, qu’à sa vaste culture littéraire et philosophique. Ses travaux de philologue et d’éditeur restent pour la plupart de très utiles références, sans même évoquer ses reconstitutions commentées des ouvrages des jurisprudents romains ou son analyse critique du <i>Corpus juris civilis</i>. Soumis à l’épreuve de l’humanisme cujacien, le droit ressort transformé de la confrontation. Cette transformation ne conduit cependant pas à son inapplicabilité. Cujas lui-même s’intéresse à la pratique juridique ; son œuvre ne se limite pas à la pure érudition historique. Au contraire, l’humanisme historiciste est mis au service de la pratique, que ce soit dans son activité de consultant – principalement consacrée au droit des successions – ou concernant l’étude de la féodalité.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris I, 2012].
Résumé de la thèse :
Jacques Cujas apparaît comme l’un des principaux représentants de l’humanisme juridique, courant de pensée qui introduit les idées d’évolution et de changement dans la construction du droit et des institutions. Sa vie et ses travaux sont presque entièrement voués à l’étude du droit, qu’il enseigne de Toulouse à Bourges, en passant par Cahors, Valence et Turin. Au fil de ses professorats, Cujas poursuit la critique humaniste en portant à son apogée la méthode historique. Il cherche à la fois à rétablir les textes dans leur version d’origine par la recherche des interpolations, tout en intégrant les dispositions commentées dans la longue durée du droit. Pour cela, il fait appel tant à sa maîtrise de la doctrine juridique médiévale et moderne, qu’à sa vaste culture littéraire et philosophique. Ses travaux de philologue et d’éditeur restent pour la plupart de très utiles références, sans même évoquer ses reconstitutions commentées des ouvrages des jurisprudents romains ou son analyse critique du <i>Corpus juris civilis</i>. Soumis à l’épreuve de l’humanisme cujacien, le droit ressort transformé de la confrontation. Cette transformation ne conduit cependant pas à son inapplicabilité. Cujas lui-même s’intéresse à la pratique juridique ; son œuvre ne se limite pas à la pure érudition historique. Au contraire, l’humanisme historiciste est mis au service de la pratique, que ce soit dans son activité de consultant – principalement consacrée au droit des successions – ou concernant l’étude de la féodalité.
Auteur
PRÉVOST, Xavier
Année
2012
Type
Thèse
Mot-clé
Jacques Cujas
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