Les cisterciens de Languedoc (XIIIe-XIVe siècle).
Item
Titre
Les cisterciens de Languedoc (XIIIe-XIVe siècle).
Edition
21e Colloque de Fanjeaux (8 au 11 juillet 1985). Présidence de Dom Jean Leclercq, Abbaye de Clairvaux. [Réédition 1995].
Auteur
Ouvrage collectif,
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Toute recherche sur les orientations religieuses du XIIIe siècle oblige à revenir sur Cîteaux et sur les Cisterciens. En Languedoc, cette obligation est plus évidente qu'ailleurs, compte tenu du rôle joué par les moines blancs dans les prédications contre l'hérésie, puis dans la croisade. Ces considérations inspirent les articles composant le 21e cahier de Fanjeaux. Après deux articles présentant le catalogue des établissements cisterciens en Languedoc et analysant les documents pontificaux les concernant, l'ouvrage évoque le rôle des moines blancs dans un Languedoc qui n'est certes pas la province d'origine de l'ordre, mais où les Cisterciens cherchent à s'installer un peu plus tard, alors que les initiatives locales inspirées par le dépouillement, l'austérité et l'érémitisme ont déjà connu le succès. L'histoire du mouvement cistercien dans le Midi présente ainsi des particularités qui ne cessent de susciter intérêt et interrogation.
Ce cahier s'attache également aux hommes : Foulque, abbé du Thoronet, puis évêque de Toulouse ; Gui, abbé des Vaux-de-Cernay, acteur de la croisade albigeoise ; Arnaud Nouvel, abbé de Fontfroide puis cardinal; Jacques Fournier, de Fontfroide, devenu évêque de Pamiers et pape Benoît XII.
L'art cistercien, enfin, n'est pas oublié, compte tenu de son apport au gothique méridional. La mutation décisive ici s'opère à Toulouse, où l'art des cisterciens cesse d'être confiné dans les monastères pour servir un projet pastoral. Avec eux, le gothique devient un art militant, pensé comme une arme de l'église dans sa lutte contre l'hérésie.
Toute recherche sur les orientations religieuses du XIIIe siècle oblige à revenir sur Cîteaux et sur les Cisterciens. En Languedoc, cette obligation est plus évidente qu'ailleurs, compte tenu du rôle joué par les moines blancs dans les prédications contre l'hérésie, puis dans la croisade. Ces considérations inspirent les articles composant le 21e cahier de Fanjeaux. Après deux articles présentant le catalogue des établissements cisterciens en Languedoc et analysant les documents pontificaux les concernant, l'ouvrage évoque le rôle des moines blancs dans un Languedoc qui n'est certes pas la province d'origine de l'ordre, mais où les Cisterciens cherchent à s'installer un peu plus tard, alors que les initiatives locales inspirées par le dépouillement, l'austérité et l'érémitisme ont déjà connu le succès. L'histoire du mouvement cistercien dans le Midi présente ainsi des particularités qui ne cessent de susciter intérêt et interrogation.
Ce cahier s'attache également aux hommes : Foulque, abbé du Thoronet, puis évêque de Toulouse ; Gui, abbé des Vaux-de-Cernay, acteur de la croisade albigeoise ; Arnaud Nouvel, abbé de Fontfroide puis cardinal; Jacques Fournier, de Fontfroide, devenu évêque de Pamiers et pape Benoît XII.
L'art cistercien, enfin, n'est pas oublié, compte tenu de son apport au gothique méridional. La mutation décisive ici s'opère à Toulouse, où l'art des cisterciens cesse d'être confiné dans les monastères pour servir un projet pastoral. Avec eux, le gothique devient un art militant, pensé comme une arme de l'église dans sa lutte contre l'hérésie.
Editeur
Toulouse, Privat
Année
1986
Type
Actes de colloque
Titre du périodique
Numéro
1986, n° 21
Pages
410 p.
Mot-clé
Cisterciens
Languedoc
XIIIe, XIVe
Languedoc
XIIIe, XIVe