Liberté, égalité, mutualité, mutualisme et syndicalisme (1852-1867).
Item
Titre
Liberté, égalité, mutualité, mutualisme et syndicalisme (1852-1867).
Auteur
DREYFUS, Michel
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Cet ouvrage retrace l'histoire de la mutualité en France et de ses rapports complexes avec le syndicalisme : apparus au XIXème siècle, ces deux mouvements sont des enfants de l'industrialisation. Depuis la Révolution française, défense du monde du travail et prise en charge de ses besoins sociaux ont été assurées par les sociétés de secours mutuels. En 1852, en créant une mutualité approuvée, à base territoriale, interclassiste et contrôlée par les notables, Napoléon III introduit une fracture décisive au sein du mouvement social. Désormais la mutualité se spécialise dans la maladie puis les retraites que le syndicalisme délaisse pour privilégier la revendication. Au terme d'une lente évolution, mutualistes et syndicalistes se rejoignent à la fin des années 1960. L'engagement conjoint, à partir de 1930, dans la gestion des Assurances sociales par la majorité des syndicalistes et des mutualistes constitue une première étape. Après la Libération, les syndicalistes, communistes compris, gèrent le social (Sécurité sociale, comités d'entreprise), alors que les mutualistes s'adaptent à la Sécurité sociale et s'orientent vers le monde du travail. En 1967, tous se retrouvent pour "défendre" la Sécurité sociale contre les Ordonnances Jeannenney. Comme le montre la comparaison avec le reste de l'Europe, cette longue division a donné au mouvement social français une physionomie originale ; ainsi s'explique cette "exception française", si souvent évoquée aujourd'hui.
Cet ouvrage retrace l'histoire de la mutualité en France et de ses rapports complexes avec le syndicalisme : apparus au XIXème siècle, ces deux mouvements sont des enfants de l'industrialisation. Depuis la Révolution française, défense du monde du travail et prise en charge de ses besoins sociaux ont été assurées par les sociétés de secours mutuels. En 1852, en créant une mutualité approuvée, à base territoriale, interclassiste et contrôlée par les notables, Napoléon III introduit une fracture décisive au sein du mouvement social. Désormais la mutualité se spécialise dans la maladie puis les retraites que le syndicalisme délaisse pour privilégier la revendication. Au terme d'une lente évolution, mutualistes et syndicalistes se rejoignent à la fin des années 1960. L'engagement conjoint, à partir de 1930, dans la gestion des Assurances sociales par la majorité des syndicalistes et des mutualistes constitue une première étape. Après la Libération, les syndicalistes, communistes compris, gèrent le social (Sécurité sociale, comités d'entreprise), alors que les mutualistes s'adaptent à la Sécurité sociale et s'orientent vers le monde du travail. En 1967, tous se retrouvent pour "défendre" la Sécurité sociale contre les Ordonnances Jeannenney. Comme le montre la comparaison avec le reste de l'Europe, cette longue division a donné au mouvement social français une physionomie originale ; ainsi s'explique cette "exception française", si souvent évoquée aujourd'hui.
Editeur
Paris, Éditions de l'atelier
Année
2001
Type
Monographie
Mot-clé
Liberté
Égalité
Mutualité - Sociétés mutualistes
Mutualisme
Syndicats - Syndicalisme
XIXe, XXe
Égalité
Mutualité - Sociétés mutualistes
Mutualisme
Syndicats - Syndicalisme
XIXe, XXe